Le Droit est un concept
humain, le Pouvoir est de l'univers. La mise au monde n’est pas un
« droit » naturel, c’est un « pouvoir »
naturel, comme d’utiliser ses muscles pour se mouvoir, et puisque
c’est un pouvoir sur autrui, donc un pouvoir social, il doit être
régulé.
Faire un enfant c’est
faire une personne, c’est ajouter un associé à la nation, associé
dont les autres devront tenir compte (lieu, vie, éducation, santé,
mort). Le pouvoir de faire un enfant doit être géré par l’ensemble
de la nation de façon démocratique et sans oublier notre morale.
Faire un enfant est
d’abord un risque pour l’enfant lui-même (et pour la femme qui
va enfanter), de quel droit pouvons-nous imposer à une personne de
prendre des risques mortels, et ce n'est pas le plus mince des
risques qui est imposé, il s'agit du risque infini d'exister ?
(Sans parler du risque d'enfer pour les croyants !)
L’éducation est une
dictature, nécessaire certainement une fois que l'on existe, mais
une dictature de fait.
La création d’une
existence, c’est-à-dire un être humain, mais aussi un animal
quelconque, est un pouvoir de vie de souffrance et de mort sur un
être identique à soi. C’est également le pouvoir de le placer
dans l’environnement que l’on choisit pour lui, dans une culture
qu’on le contraint à accepter, avec un système éducatif ou pas
qu’on lui impose.
Pour la partie de la vie
qu’il devra subir comme être autonome reconnu adulte par la
société, il devra s’acheter son corps quotidiennement, eau et
aliments, et non seulement payer les dettes parentales et sociales,
mais payer par l'impôt social la retraite des anciens. Parce que la
société et les parents vont tout faire pour qu’il se sente par
apprentissage et empathie contraint de suivre le système.
Si en tant que parent
vous maltraitez un enfant après sa naissance la loi vous punit, mais
si vous maltraitez un enfant avant la naissance, c'est-à-dire s'il
nait avec une tare physique ou mentale, la société vous absout.
Et le plus hallucinant,
c'est que vous allez même parvenir à embobiner votre enfant pour
lui faire croire qu'il s'agit d'un fait habituel dont ils ne sont pas
responsables. Ainsi va la vie direz-vous.
Mystère ? Non ce
n'est que normal, le libre arbitre n'existe pas, et nous pouvons
mettre ce que nous voulons, ou à peu près, dans la tête de ces
adorables benêts de chérubins, nos chers enfants, et nous appelons
ce formatage éducation ! Mais ne sommes-nous pas les benêts de
nos parents eux-mêmes encore plus proches de l'australopithèque que
nous ?
Le libre arbitre n'existe
pas puisque l'univers ne peut faire de mécanismes allant à
l'encontre de ses propres mécanismes. Le libre arbitre n'existe ni
pour les enfants, ni pour les adultes, ni pour les vieillards, ni
pour les victimes ni pour les criminels.
Si vous ne me croyez pas,
demandez donc au gouvernement et à la justice de vous donner la
démonstration scientifique officielle, qui vous appartient puisque
faite avec vos impôts. Si cette démonstration est très facile à
faire et bien pas de problème, qu'ils la donnent en quelques
phrases. Si elle est compliquée qu'ils la fassent établir par le
CNRS.
Tant que la démonstration
n'a pas été faite, par principe de précaution le doute profite à
l'accusé, personne ne peut être puni. Le libre arbitre n'existe
pas, et alors, tant mieux, tout le monde devra être mieux éduqué.
La gouvernance sera faite par des gens mieux éduqués.
La justice sera faite par
des gens mieux éduqués. Les éducateurs seront mieux éduqués. Et
peut-être qu'on parviendra à comprendre la criminalité si on ne
prête pas aux hommes quelque chose qu'ils n'ont pas! Est-ce que le
libre arbitre doit exister parce que nos anciens, beaucoup moins
instruits que nous et croyants par obligation royale, en ont décidé
ainsi ?
S'il y a des criminels,
c'est parce que la société n'a pas fait son boulot d'éducation.
Elle est directement responsable des crimes que vous les victimes
vous subissez. La société n'a pas joué son rôle de filtre, de
sélecteur, lors de l'insertion de la personne, le futur criminel,
dans la société.
Vous les victimes vous
pouvez vous plaindre contre la société pour laxisme, pour mise en
danger de la vie d'autrui, pour incompétence, etc.
Contraindre quelqu’un à
exister est déjà ignoble en soi, mais contraindre quelqu’un à
exister sans maitriser sa conception, sa fabrication in utéro, est
encore plus ignoble.
Et encore mieux, le
comble de la bêtise ou du sadisme sera de lui reprocher
éventuellement sa conduite alors qu’il n’a pas demandé à
exister ici ou là, avec tel ou untel, à telle ou telle époque,
alors qu’il a reçu une éducation qu’il n’a pas choisie et
qu’il est né vierge de signification culturelle avec un cerveau
dont les mécanismes n’ont pas plus été choisis par lui que
maitrisés par ses géniteurs.
Évidemment, ne pas
comprendre ce principe si « simple » de bêtise, que
pourtant l’animal que je suis comprend parfaitement, se transmet
par la culture. Car, si maman, papa, et la société sont idiots,
c’est par transmission culturelle et évolution de notre animalité
intrinsèque, vers… on se demande bien quoi !
(Un seul bébé sur
quatre naissant actuellement toutes les secondes a simultanément un
QI et un QP supérieurs à 100 !)
Il y a nécessairement
une différence entre un être humain résultant d’une création,
et un humain résultant des seuls mécanismes de l’univers. Dans le
premier cas, nous sommes créés avec des fonctionnalités décidées
par notre constructeur, et dans le second nous sommes des éléments
de l’univers adaptés à lui parce que nés de lui, mais sans
aucune intention.
Ces deux entités ne
peuvent être identiques. Depuis des milliers d’années, nous
vivons en nous croyant des êtres supérieurs. Nous sommes éduqués
par nos parents et nos sociétés comme des enfants divins, moi
personnellement, je n’ai aucun pouvoir particulier, je ne suis pas
télépathe, et ne possède aucun libre arbitre. J’aurais aimé
être éduqué comme tel.
L’humanité a besoin de
remettre tout à plat, de la naissance à la mort. Il faut tout
remettre en cause, l’éducation, la Justice, la gouvernance, etc..
Tout est fait selon le premier schéma, il faut tout faire selon le
second schéma.
Aujourd’hui des
millions de personnes sont stockées en prison parce que nos justices
ont décidé que d’après le premier schéma elles étaient
responsables. C’est infiniment stupide de fabriquer un humain, de
le mal éduquer, et de l’enfermer en le punissant pour des fautes
de création et d’éducation dont il n’est pas responsable…
Les dieux servent à se
débarrasser de l’idée de responsabilité que les parents, les
femmes essentiellement, ont d’avoir mis leur enfant au monde. La
création est divine, la reproduction humaine est voulue, désirée,
par la déité, donc l’enfant ne peut se plaindre auprès de ses
parents d’être dans la mouise terrestre.
Et pour se débarrasser
de l’idée de responsabilité vis-à-vis de la société, c’est
la notion de libre arbitre qui les déculpabilise. Si les parents
éduquent de travers leur enfant, avec son libre arbitre l’enfant
devient responsable devant sa déité et devant les hommes. Bon
débarras !
Dès le moment où l'on
admet qu'un enfant doit être éduqué donc que ses connaissances et
son jugement doivent être formés, on admet également implicitement
que son libre arbitre n'existe pas, puisqu'il n'a pas
d'autodétermination et que ses connaissances et son jugement peuvent
différer de ceux d'une autre personne.
Si nous pensons que les
enfants ont un libre arbitre, pourquoi former leur jugement ?
Cela fait des milliers d'années que la croyance populaire nous a mis
en tête que le libre arbitre existait, et nous sommes maintenant
plus de sept milliards dont la plupart ont toujours été formés
avec ces bases de connaissances erronées.
Nous ne sommes pas des
enfants divins, mais des enfants de l'univers qui ont besoin d'être
éduqués aussi bien pour les connaissances que pour le comportement.
On n'éduque pas un
enfant créé par un dieu comme l'enfant résultant des mécanismes
de l'univers, ce n'est pas la même personne. L'école n'éduque pas
le comportement, elle laisse faire ça à des mères qui n'ont, la
plupart, que l'instinct maternel comme expérience pédagogique pour
éduquer leur bambin.
L'éducation de ce
comportement étant d'ailleurs en général totalement passif, il
s'effectue au petit bonheur la chance. La société doit remédier à
ça.
Un gouvernant du monde
doit savoir comment fonctionnent aussi exactement que possible les
personnes qu’il gouverne. Il en va de même pour les législateurs,
les juges, et surtout les éducateurs, car les éducateurs éduquent
les futurs gouvernants, les futurs législateurs, les futurs juges,
et surtout les futurs éducateurs eux-mêmes.
Si l’éducation est
faussée, tout s’enchaine. Sept-milliards d’humains sont sur
notre route, ils font partie de la description du chemin que nous
parcourons. Sept-milliards de descriptions erronées alors que nous
passons notre vie entre humains, ça ne peut pas fonctionner
correctement.
Si la cause de cette
description erronée est intentionnelle, malhonnête, alors que l’on
me demande d’être honnête moi-même comment cette société
composée d’humains éduqués malhonnêtement et faussement
peut-elle fonctionner correctement ?
Refuser d’admettre que
le libre arbitre est impossible, c'est stupide, il s’agit de notre
fonctionnement intime, cela a abouti à notre monde absurde, pourri,
guerrier, boueux, bourbeux, insane, composé d’idiots et de
négriers qui se mettent la tête dans le sable pour rien, car la vie
n’a aucun sens.
Nous sommes contraints
d’exister, contraints à l’éducation, contraints d’acheter nos
corps, contraints de souffrir (tous), et contraints de mourir tous
sans exception, alors que nous avons inventé les Droits, la morale,
et l’éthique.
Vous punissez votre
propre enfant parce que vous ne savez pas l’éduquer ! Vous
punissez vos associés contraints d’exister pour votre service
parce que vos éducateurs sont incompétents !!!
On éduque, on juge, on
gouverne, on agit sérieusement en fonction de faits avérés, et pas
en fonction de suppositions. Le libre arbitre était une supposition
pratique et rentable autrefois, son impossibilité se démontre très
simplement (voir la vidéo sur le libre arbitre).
Une personne que vous
avez invitée à découvrir votre planète, votre foyer, est un hôte.
Votre enfant est une personne, il est votre hôte. Mais cette
personne n'a pas plus demandé à visiter votre maison, que de la
visiter dans le corps et avec l'intellect que vous lui imposez.
D'ailleurs, cet enfant
est né avec les composants matériels et intellectuels que vous lui
avez octroyés sans lui demander son avis, pas plus que votre propre
avis n'a été demandé pour cette fabrication dont vous n'avez
maitrisé que le déclenchement ; et ce ne sont pas vos espoirs
qui comptent, mais le résultat effectif. Vous avez juste espéré
qu'il soit parfait, mais surtout au minimum qu'il ne vous déçoive
pas.
La fabrication de cette
personne s'est faite in utéro, en général, c'est-à-dire à
l'aveugle. Le résultat est aléatoire, garçon ou fille, quotient
intellectuel et physique, sans parler des nombreux handicaps, et
défauts génétiques dans ce bricolage, trop complexe mécano
alimentaire, qu'est n'importe quelle vie évoluée sur la planète.
Tout ça pour en arriver
à une personne que vous allez devoir insérer dans la société, en
suivant les directives sociales, car l'éducation est obligatoire à
peu près partout sur Terre de nos jours.
Donc ce bébé nait
vierge de toute signification culturelle, et si ce n'était pas le
cas il n'en serait pas responsable comme il n'est pas responsable
d'être un humain, et garçon ou fille, ou d'être doté d'un cerveau
plus ou moins performant, et vous allez devoir ainsi que les
éducateurs scolaires, à la fois l'imprégner de significations, lui
faire acquérir des connaissances et des fonctions mentales,
et lui apprendre à
coordonner ses activités musculaires, en fonction de votre culture,
pour l'insérer dans la société, si vous êtes une personne
responsable, c'est-à-dire si vous avez vous-même été à la fois
bien éduqué et bien inséré dans la société de vos parents.
Ce qui est étrange dans
notre système social, c'est que cet enfant qui est votre hôte sans
l'avoir demandé, vous allez lui faire croire qu'il doit vous
remercier d'être en votre présence, donc d'exister, et de plus vous
allez même parvenir à lui faire penser sans qu'il se rende compte
de la supercherie, qu'il va devenir responsable de sa propre conduite
alors que vous le
fabricant de cet enfant en êtes bien évidemment le responsable
prioritaire, aussi bien de ses composantes matérielles
qu'intellectuelles !!!!
Évidemment la société
qui prend une part croissante à son éducation a une part très
grande de responsabilité dans tout le micmac mental qui va occuper
le système nerveux de ce nouvel associé innocent d'exister,
innocent de sa fabrication, et innocent de son éducation, donc
totalement innocent du comportement qui en résulte.
Vous me direz que c'est
la même chose pour vous qui êtes encore et toujours l'enfant de vos
parents et un associé comme les autres. La petite différence est le
pouvoir que vous avez sur lui, et surtout l'intérêt que nous
aurions nous les humains à ne pas nous raconter d'histoire sur ce
que nous sommes réellement.
Les dieux et les
religions ne sont plus un moyen adéquat de gérer la population.
Sept-milliards de personnes sont sur notre route et nous devons
savoir comment eux et nous-mêmes fonctionnons pour mieux appréhender
notre parcours dans cette vie obligatoire.
Un être humain ne peut
pas être identique, s'il est d'origine divine avec libre arbitre où
s'il n'est qu'un résultat des mécanismes de l'univers donc sans
libre arbitre. L'éducation d'un tel individu ne peut pas être la
même, et tout va s'enchainer à la suite de ces immenses défauts de
compréhension et donc d'éducation que cela occasionne.
C'est une boule de neige
humaine de crasse, de haine, de misère, de sang, qui dévale en
s'amplifiant la pente du toboggan infernal façonné par l'évolution.
Un enfant est
multipotentiel. Par exemple il peut être imprégné de n’importe
quelle culture et apprendre comme langue maternelle n’importe
laquelle, et c’est la même chose pour le comportement, il a toutes
les capacités de bien comme de mal sans savoir que c’est bien ou
mal à sa naissance puisqu’il est lors de ce départ dans la vie
vierge de toutes significations culturelles.
Ce sont à ses éducateurs
de lui imprégner la bonne conduite et de lui apprendre la différence
entre l’un et l’autre globalement et lui préciser les détails
de sa conduite sociale dans son éducation progressive.
Et si la curiosité et
l'imagination doivent être intégrées dans le mental d'un enfant
pour qu'il devienne une intelligence aigüe et souple, par contre son
insertion sociale doit être gravée avec force dans un système
nerveux tellement malléable et très fuyant incapable d'être bien
maitrisé,
puisque cette gravure se
pratique depuis l'extérieur à l'aveugle sans aucun moyen de
vérifier qu'elle s'est bien effectuée à l'intérieur dans les
réseaux nerveux.
Le but de l’éducation
d’un nouveau-né est l’insertion sociale. L’éducation doit
savoir ce qu’est un être humain, en commençant par son obligation
d’exister, son intellect vierge de significations culturelles, ses
fonctions corporelles et mentales imposées lors de sa fabrication.
Du moment que vous
imposez à quelqu’un l’existence, la souffrance, le travail, et
la mort, pourquoi voudriez-vous que cette personne vous soit
reconnaissante d’exister ?
Si elle avait un libre
arbitre, on pourrait imaginer les conséquences désastreuses de
cette dictature, mais heureusement pour vous, l’esprit d’un
nouveau-né est vierge de significations culturelles, son esprit est
un livre blanc et vous allez donc pouvoir y inscrire quasiment tout
ce que vous désirez.
Il y a malgré tout
quelques petits problèmes, c’est qu’il est en fait impossible de
maitriser l’éducation à la perfection pour deux raisons : la
première est que vous ne savez pas comment fonctionne exactement
l’esprit de cette nouvelle personne pas plus que vous ne connaissez
le vôtre,
et la seconde est que cet
enfant acquiert constamment des connaissances et des fonctionnalités
culturelles en dehors de vous, soit par lui-même la plupart du
temps, soit par d’autres individus.
Le cerveau humain est un
intégrateur perpétuel, il fonctionne nuit et jour, aussi il vous
est impossible de suivre le rythme endiablé des cellules nerveuses,
toutes vivantes et actives, qui se connectent les unes aux autres
sans que même le possesseur de ces travailleuses inlassables en soit
conscient.
L'école fait deux
choses, l'éducation culturelle et l'insertion sociale. Est-ce que
les éducateurs font ces deux choses très différentes sur chaque
individu séparément ? Comment, sans avoir connaissance ou sans
en tenir compte de la non-existence du libre arbitre, peuvent-ils
faire cette éducation et cette insertion correctement ?
Comment se produit
l’éducation ?
Nous sommes des objets
percevant par oreilles/micros et yeux/caméras. Nous sommes placés
aux endroits choisis par parents et éducateurs pour percevoir ce
qu’on nous enseigne et qui est placé devant nous la plupart du
temps sous forme verbale une fois l'enseignement primaire effectué.
Même le possesseur du
cerveau ne sait pas comment s'intègrent les signaux et comment se
forment les connaissances qui résultent d'être devant quelque chose
qui produit les foultitudes de signaux perçus. Le possesseur du
cerveau n'est pas l'auteur des fonctions mentales qui constituent le
fondement de ses activités mentales et motrices, et il n'est pas
plus l'auteur de leurs modifications.
Éduquer quelqu'un, c'est
mécaniquement parlant, établir de nouvelles connexions dans le
système nerveux de cette personne. Cette modification, tout à fait
hors de contrôle donc aléatoire, est une atteinte directe à
l'intégrité physique de la personne.
Même si notre
fonctionnement et celui de l'ordinateur se ressemblent, car nous
faisons l'un et l'autre de la gestion de flux, le traitement de
l'information n'est pas identique. La fonction « 2 X 2 »
existe dans la calculatrice, mais est utilisée à la demande.
Chez nous, le stockage de
la fonction, de son résultat, et de son utilisation, impliquent des
cellules vivantes et des réseaux neuronaux complexes. Les cellules
correspondantes sont toujours vivantes, donc actives, alors que dans
une calculatrice la partie correspondante de la mémoire est
inopérante.
Chez nous la « gravure »
par nos éducateurs de cette fonction mentale dans notre système
nerveux, notre pensée, implique une modification de nos structures
mentales qui n’est pas sans conséquence sur notre comportement. La
fonction mentale « 2 X 2 » n’est pas insérée
au même endroit dans les différentes têtes humaines, et n’a pas
le même impact sur le comportement des individus.
Le but de l’apprentissage
d’une table de multiplication à un enfant est qu’il puisse faire
des multiplications par lui-même et donc donner les résultats d’une
multiplication quand il en a besoin dans sa vie.
Mais quels sont les
effets secondaires, sur la personne qui apprend, de la modification
de la connectique du cerveau par l’apprentissage de cette table de
multiplication ?
Chaque enfant aura des
effets secondaires différents, et aucun éducateur au monde ne peut
les connaitre. Il en va de même pour tout type d’apprentissage.
Exemple avec la multiplication : le mot neuf évoque l’œuf,
et le mot huit évoque l’huitre, que produit dans chaque cerveau la
connexion entre l’œuf et l’huitre ?
Pour éduquer une
personne, un enfant, il faut inscrire quelque chose dans son cerveau,
dans tous les circuits nerveux de son corps, afin que cet être
réponde par des actes sociaux à des stimulations extérieures et
internes sociales et animales.
Éduquer, c’est donc
modifier la connectique de son système nerveux comme on le ferait
dans une machine électronique. Cela a nécessairement une incidence
sur son comportement et ses actions futures. Avec quelle finesse les
éducateurs font-ils ces opérations de « câblage » ?
Savent-ils le faire
précisément consciemment afin d’obtenir quelque chose de fiable
pour celui qui est modifié ? Toute la culture, dont la très
complexe langue maternelle fait partie, a été inscrite dans mon
système nerveux.
Ceux qui ont modifié mes
circuits nerveux en sont responsables, car je n’ai ni demandé à
exister ni demandé à être éduqué pour que mes connexions
nerveuses soient modifiées selon le bon plaisir d’autrui. Je ne
sais pas le faire moi-même, pas plus qu’ils ne savent le faire sur
leur propre cerveau.
L’éducation d’une
personne s’effectue toujours à l’emporte-pièce, au petit
bonheur la chance, de façon totalement aléatoire.
Si en général cela
fonctionne, c’est parce que la coercition est un facteur éducatif
très facile à utiliser, mais ce n’est pas parce que cette
coercition ne fonctionne pas que celui qui a été contraint
d’exister et contraint à l’éducation devient responsable de sa
propre insertion sociale.
Le libre arbitre n’existe
pas (voir la vidéo sur le « libre arbitre »), l’univers
ne peut induire le libre arbitre, car nul ne peut aller à l’encontre
des lois de l’univers.
Quand « on »
connait le fonctionnement de sa pensée, de son cerveau, « on »
peut orienter son travail, mais « on » ne le maitrise
pas, « on » peut juste préparer les informations
qu’« on » veut qu’il digère. Mais ce qui se passe
dans le cerveau, dans la pensée, c’est boite noire.
Nos éducateurs le savent
quand ils nous posent enfant devant les informations à acquérir,
qui est tout le travail de l’école.
Je dis « on »,
mais cette phrase est évidemment très mal tournée. Ce « on »
est une production de ce même système nerveux associé à
l'ensemble du reste du corps qui induit le comportement de ce corps
qui pense, parle, écrit, agit, dans un mécanisme global résultant
qui nécessite pour perdurer d'être aussi parfaitement coordonné
que possible.
Quatre-vingt-seize pour
cent (96%) des criminels sont des hommes, cela signifie que le
système d’éducation des hommes est bien plus criminogène que
celui des femmes, à moins que cela veuille dire que la génétique
des hommes pousse au crime.
Si l'on compare les
comportements agressifs de l'homme et de ses frères animaux, cela
semble bien le cas. Mais puisque notre criminogénie masculine est
génétique comment pouvons-nous en être responsabilisé ?
Avons-nous demandé à
exister, et surtout avec ces gènes de l'agressivité dont la société
nous reproche la présence et les effets tout à fait stupidement
puisque c'est à elle que nous devons notre existence ? Et si la
société est responsable de notre éducation, comment se fait-il que
cette responsabilité éducative ne soit pas prise en compte lors du
procès des troubles-fêtes sociaux ?
L’éducation est
comportementale, comment voulez-vous éduquer un enfant en le
maintenant immobile sur une chaise pendant des heures?
Les sociétés,
c'est-à-dire les états donc les gouvernements, ont pris à leur
charge l’éducation des enfants, ils ont donc la responsabilité de
leur insertion sociale. Chacun est en droit de porter plainte contre
le gouvernement si une éducation est mal faite.
La victime d’un crime
doit non seulement porter plainte contre la personne, mais contre les
éducateurs formés et adoubés par la société.
Si vous voulez être un
bon programmeur informaticien, il faut savoir ce que sont les
fonctions, les informations, le matériel, le langage, etc.. Pour
être un bon éducateur, il faut connaitre l’équivalent chez
l’enfant sinon on fait du mauvais travail.
Autrefois les sourds (et
muets) étaient considérés comme idiots parce qu’incapables
d’apprendre, en fait ils n’étaient pas idiots par incapacité
d’apprentissage, mais parce que leurs éducateurs étaient
incapables de leur enseigner.
Quel que soit l’enfant
qui est éduqué, les mauvais comportements de l’enfant et de la
personne qu’il deviendra seront toujours de la responsabilité de
l’éducateur, et bien entendu tout d'abord des personnes qui l'ont
contraint à exister.
La « libre pensée »
est un étrange paradoxe revendiqué par (presque tous) les humains,
elle est obtenue en « formatant » les gens à penser
librement par éducation « obligatoire », et auparavant
en les obligeant à exister.
L’éducation est donc
imposée dans un cerveau qui nous est imposé. Et l'on poursuit dans
l'esclavagisme en les obligeant à acheter leur corps, leur sécurité,
leur abri, et leur santé...
Parents et enfants sont
des personnes, elles ont les mêmes droits. Si les parents ont la
priorité du tutorat sur les enfants, ils sont par contre soumis au
contrôle social.
L’enfant a droit à
l’éducation, mais le type d’éducation reçu par l’enfant
peut-être contesté par l’enfant au moment où il reçoit cette
éducation, mais surtout plus tard quand il sera à même de
comprendre cette éducation.
Un enfant qui a reçu
certaines informations qui lui paraissent erronées a le droit de les
contester et de produire les corrections qui s’imposent chez ses
maitres et donc chez ses parents, et particulièrement la religion.
Si vous ne savez pas ce
que vous êtes, ceux qui en sont « instruits », les
négriers et les sadiques, vous berneront à l’infini.
S’il n’y avait qu’une
seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une
nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que
j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la
souffrance ? »
Faim
E. Berlherm (Mars 2016)
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/ry-dcVscvWQ)
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