La « Surpopulation »
n’est pas une mesure comptable, elle est une mesure morale, une
mesure éthique. La surpopulation n’est pas de la comptabilité
pesant les humains et comparant avec la nourriture, l’eau et l’air,
que la planète peut fournir.
Il n’y a jamais de
surpopulation au sens amoral du terme, qui est le sens animal, car le
trop-plein de vie dans ce cas se règle de lui-même par la mort des
faibles, des malnourris, des malchanceux.
Il y a surpopulation
uniquement au sens moral inventé par les intelligences et
consciences que nous nous vantons d’être, or actuellement les
conditions de vie de milliards de personnes sont parfaitement
immorales. Il y a donc surpopulation selon nos Droits de l’être
humain.
Les conditions de vie
d’un de nos futurs associés doivent être préparées avant de
l’installer dans le berceau Terre, bien avant et socialement, sinon
il est inutile de créer son existence, existence qu’il n’a pas
demandé et encore moins dans des conditions malsaines pour lui.
Il faut rappeler toute
l’immoralité qu’il y a à fabriquer une existence sensible,
consciente, souffrante, et mortelle pour le service des existants,
même en lui offrant toutes les chances, pour son corps, pour son
intellect, et pour sa vie.
Ce qui n’est jamais le
cas, car notre corps est une loterie, ainsi que notre intellect,
comme nos parents, et le milieu, sans parler de notre éducation
souvent catastrophique.
Les gens ne se sont pas
répandus sur la planète pour visiter le Groenland, la Sibérie, le
Grand Canyon, le désert de Gobi, le Kalahari. Non bien sûr, c’est
parce qu’ils se sont multipliés sans compter et continuent de le
faire sans raison. Lorsque le territoire occupé est insuffisant pour
nourrir la tribu, alors ils élargissent leur champ d’action.
Un malheureux est un
malheureux de trop. Avez-vous tracé la courbe de progression du
nombre de malheureux sur Terre depuis l’aube de l’humanité ?
Si les progrès humains
se comptent par la diminution du nombre de malheureux, dans ce cas on
ne peut qu’admettre notre incapacité à progresser, et même tout
le contraire puisqu’on compte aujourd’hui les malheureux par
milliards.
Alors que du temps de
Jules César on ne pouvait dénombrer qu’au plus 200 millions de
malheureux (ce qui était le nombre d’habitants de la planète).
Il y a toujours eu
« surpopulation locale », c’est-à-dire dépassement du
seuil des capacités de nourrissage du territoire occupé par des
gens, qui ne se comptent pas en fonction du territoire, mais en
fonction de la tribu voisine dont il faut se protéger, et qu’il
faut vaincre par le surnombre. Ce qui est toujours le cas
actuellement où la tribu est remplacée par la nation.
Tous les conflits sont
l’expression de la surpopulation humaine. Il y a toujours eu des
conflits, et il y a toujours eu des surpopulations locales,
maintenant le local, c’est la planète, et la surpopulation s’est
largement exprimée le siècle dernier avec nos jeux de guerres
mondiaux, et continue violemment de le faire. Merci aux terroristes
sans qui nous nous ennuierions fortement !
Les gouvernements auront
du mal à prendre le problème de surpopulation à bras le corps, car
ils ont besoin de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à
canon, pour augmenter leur PIB, donc leur puissance, c’est-à-dire
faire le gros dos pour convaincre le voisin que le pays est assez
fort pour se défendre.
Les gouvernements pensent
en pourcentage de pertes et en dommages collatéraux quand ils
comptabilisent les naissances (7500 handicaps graves pour 800 000
naissances par an en France, cela donne environ du 1%), les mères ne
peuvent pas penser à leur propre enfant dans ces mêmes termes.
Les États sont maitres
chez eux, en ce qui concerne ce qui ne dépasse pas leurs frontières,
mais quand il s’agit de l’eau, de l’air, ou de quelques autres
phénomènes, comme la surpopulation de leur pays, qui ont des
conséquences de relations internationales, ce n’est plus le cas.
La population d’un pays
a un impact sur les autres pays quand cela implique une immigration
incontrôlée importante, quelles que soient les raisons, mauvaise
gestion du pays, misère sociale, manque éventuel de travail,
guerres civiles, etc.
Le futur problème des
gouvernements sera de s’accorder avec les autres pour dépeupler
les nations harmonieusement sur toute la planète, car la population
fait la force du pays, selon leur opinion comptable. En France, le
Président de la République est également chef des armées…
Les religions sont comme
les gouvernements, sans malheur elles n’ont pas de raison d’être,
donc elles doivent entretenir ce malheur. L’apparition des
religions obligatoires est un effet de la surpopulation.
Si la mort normale par
milliards dans un laps de temps très court (7 milliards en cent ans
par exemple) n’est pas, selon vous, un signe de surpopulation,
quels seraient donc les signes de la surpopulation ?
Parce qu’effectivement,
si une personne n’est pas nourrie correctement, n’est pas traitée
correctement, n’a pas une vie saine, elle meurt « normalement »
rapidement. Et dans ce cas, il n’y aura jamais de surpopulation,
puisqu’un homme mort (inutilement parce que toujours fabriqué
inutilement pour lui-même) n’entre pas dans les calculs.
L’ardoise du décompte
de la population humaine est aussitôt effacée quand la famine et la
misère règnent. Donc inutile de se soucier de la surpopulation
(animale, donc amorale) puisqu’il n’y en aura jamais !
Les signes moraux de
surpopulation sont : Guerres, misère, malheur, malêtre,
chômage, faim, soif, pollution, catastrophes naturelles et
artificielles, incapacités gouvernementales à régler les divers
problèmes, création de nouveaux problèmes, déplacements de
population, etc.
Il y a un nombre
d’humains minimal pour la pérennité de l’espèce (si ‘on’
voit une utilité à ce que notre espèce perdure, comme gardienne du
zoo Terre par exemple).
Et au-delà de ce nombre
à quoi cela sert-il d’imposer à quelqu’un d’exister (cette
personne aura, bien évidemment, comme nous tous, son mot à dire sur
le fait qu’il aime ou n’aime pas l’existence qu’on lui
impose) ?
Si vous estimez que le
monde n’est pas en état de surpopulation, à combien évaluez-vous
la quantité d’humains à ne pas dépasser ?
Quand ce nombre "N"
sera atteint, que fera-t-on, ou plutôt que feront-ils (dans ce futur
très proche) pour stabiliser la population, que nous n’aurions pas
pu faire nous-mêmes avec moins de monde ? S’il n’y a pas
encore surpopulation, allons-nous donner ce problème supplémentaire
à résoudre aux générations futures ?
Mais à quoi cela sert-il
de parvenir à ce nombre maximal d’humains pour la planète ?
Qui nous le commande ?
Mais au fait à quoi cela
sert-il à une non-personne d’exister dans des conditions que les
procréateurs ne maitrisent pas, ni le milieu, ni les conditions de
vie ?
À quoi cela sert-il, à
du matériel hétéroclite (les aliments maternels), d’être
assemblé pour devenir une personne sensible, consciente, souffrante,
et mortelle ? Expliquez pour quelle raison ce mécano
alimentaire, dont personne ne maitrise le montage utérin, doit
devenir une personne consciente, souffrante, et mortelle.
Le peuplement (opposé au
surpeuplement) n’est pas la possibilité de nourrir la population
existante, il est le nourrissage effectif de la population, et il est
aussi et surtout le maintien en bonne santé et dans le bienêtre de
l’ensemble de la population.
Mais encore une fois, à
quoi cela sert-il d’imposer à quelqu’un d’exister pour ensuite
lui dire qu’il doit faire sa vie par lui-même, pour lui-même ?
C’est totalement extravagant, incompréhensible, parfaitement
ubuesque !
Il est étrange que les
femmes ne pensent pas que leur corps leur appartient et qu’elles
sont en droit de gérer la colonisation du monde par les humains si
ça leur chante.
Est-ce que vous ne
ressentez pas, Madame, comme un petit problème de surpopulation, je
ne parle pas de surpopulation de nourriture, mais un vaste problème
de surpopulation de malêtre, de souffrances et de misères ? Le
monde souffre Madame, que tu ne contrôles pas ton envie de procréer.
Nous pourrions être dix
milles sur Terre et vivre en paix. Croyez-vous qu’autant de monde
(des milliards) soit nécessaire ? Nécessaire à quoi
d’ailleurs ? Nécessaire pour se protéger des humains !
Il suffit de ne pas en faire des guerriers belliqueux et il n’y
aura plus aucune raison de se protéger des autres, seulement de la
Nature, et ce n’est déjà pas si mal.
Même si l’homme
n’était pas tout à fait responsable du réchauffement climatique,
il est par contre totalement « responsable » de la
population, de la quantité de population (surpopulation) qui en
subit les conséquences.
Le réchauffement de la
planète est un problème, parce que nous sommes trop nombreux et que
nous occupons toute la surface du globe, sinon il n’en serait pas
un réellement, car ce phénomène est récurrent, et pas réellement
problématique pour une espèce qui s’adapte très facilement à
son environnement.
En 1900, il y avait 2
milliards d’humains sur Terre. L’agriculture intensive a permis
de plus de doubler l’effectif humain. Aucune amélioration de
l’agriculture n’améliore le bienêtre des humains dans
l’ensemble, car le nombre d’humains croît de façon démesurée
sans contrôle dès qu’on lui en donne la possibilité.
Le but de la Vie (Je veux
parler du mécanisme qu’est la Vie en général) n’est pas le
bienêtre, c’est la multiplication des individus. La Vie est un
gisement qui s’accroit quand les conditions sont favorables.
Que la planète puisse
alimenter ou pas mille-milliards d’humains n’est pas le problème.
Le problème est : de quel droit obliger quelqu’un à
exister ? De quel droit obliger quelqu’un à exister pour
servir ceux qui existent déjà ?
De quel droit obliger
quelqu’un à exister sans maitriser la fabrication de cette
existence dans le laboratoire frankensteinien qu’est l’utérus
féminin ? Les humains sont-ils stupides ? Certes. Sont-ils
des animaux ? Certes. Sont-ils capables de comprendre ce qui
vient d’être expliqué ? Certainement si l’on insiste
quelque peu…
On ne peut pas continuer
à commercialiser le fer et le blé avec la même monnaie. On ne peut
pas continuer à jouer à la bourse sur le fer et jouer sur le prix
du blé de la même façon, avec le même argent. Acheter du blé,
c’est acheter et vendre nos corps, c’est hors les droits de
l’homme, c’est de l’esclavagisme ignoble.
Nous avons tous le droit
à la vie dès notre naissance, nous avons tous le droit à la
nourriture sans avoir à la payer.
La nourriture est comme
l’air, j’ai le droit de respirer et donc le droit de manger sans
avoir à payer. Si vous ne voulez pas que je puisse me nourrir sans
avoir à payer mon corps, alors ne me mettez pas au monde. La
surpopulation a conduit à cette aberration totale.
Madame, si votre enfant
ne peut pas être nourri et se nourrir gratuitement, alors ne le
mettez pas au monde.
Est-il utopique de
proposer de faire quelque chose que nous avons déjà fait ?
Être seulement quelques millions d’humains sur Terre, cela a déjà
été fait. Pourquoi ne pas tenter de le refaire, tout en améliorant
les conditions matérielles de chacun par l’outillage sophistiqué
que nous allons continuer d’améliorer ?
Un peu d’humour :
Étant donné la quantité d’eau sur la planète, il ne peut y
avoir tout au plus qu’environ 35 000 000 000 000
(35 mille-billions) d’humains sur Terre… En comptant un
demi-mètre carré par personne, la surface de la planète étant
d’environ 509 887 006 000 000 m² (510
mille-billions de m²). J’en déduis qu’il y aura encore un peu
de place pour bouger. Donc, soyons optimistes !
Encore un peu d’humour :
Il y a environ 150 000 morts par jour contre 350 000 naissances, si
le nombre de naissances baissait pour stabiliser le nombre d’humains,
cela signifierait 200 000 layettes, couches-culottes, etc., de manque
à gagner par jour pour l’industrie des naissances. C’est
totalement impensable. Il vaut mieux augmenter le nombre de morts
pour favoriser l’industrie mortuaire.
(En ce qui me concerne,
c’est une plaisanterie, et pour vous ?)
La solution de la
surpopulation n’est pas le dépeuplement, c’est le
non-peuplement. On ne tue personne, on ne met personne en danger, on
ne fait rien, c’est-à-dire qu’on ne fait pas, pas d’enfants.
Il est théoriquement
plus facile de ne rien faire que de faire (soyons rentables). Et on
ne met pas en danger la vie d’autrui en fabriquant un être qui n’a
rien demandé puisqu’« il » n’a pas d’existence.
Diminuer la population
pour parvenir à cette valeur pérenne de l’« espèce »
humaine ne veut pas dire passer par les armes sept-milliards et
quelques d’êtres humains.
Cela signifie que nous
laissons tranquillement décéder sept milliards de personnes et
quelques, tout à fait normalement et aimablement si possible, sans
les remplacer comme des fonctionnaires surnuméraires.
Cela signifie qu’on
n’oblige pas à exister sept-milliards de personnes pour veiller à
la conservation du conservatisme, et cela fera autant de moins pour
polluer, pour souffrir, pour se poser des questions idiotes sur « la
vie vaut-elle la peine », et finir par mourir plus ou moins
gaiement.
On peut réduire à néant
la misère du monde humain en un demi-siècle, cinquante petites
années, même pas une vie humaine, et tout ça en ne faisant rien,
absolument rien. C’est un fait absolu, ce n’est pas un canular,
mon argument est infaillible.
Cela vaut le coup de
tenter cette expérience, n’est-ce pas ? Il y a pourtant une
chose à faire, une seule petite chose, transmettre ce qu’il faut
ne pas faire à l’ensemble de la population humaine…
S’il n’y avait qu’une
seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une
nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que
j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la
souffrance ? »
Faim
E. Berlherm (Déc.
2015)
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/qTER1D9Cwv8)
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