jeudi 16 juin 2016

La démocratie et l’obligation d’exister

Les animaux dont les humains ne se reproduisent pas, ils fabriquent d’autres existences différentes d'eux-mêmes.


Est-il démocrate d’obliger quelqu’un à exister ? Chacun sait qu’il n’est pas démocrate d’obliger une personne de vivre à un endroit qu’un autre lui assignerait, c’est ce que font les dictateurs avec leurs sujets ou leurs esclaves, ainsi que la société dite démocratique quand elle condamne un criminel.

C’est pourtant ce que chacun réalise en fabriquant une existence pour son propre compte et pour le compte social simultanément. Sommes-nous tous des esclaves de naissance ou des criminels ? Eh bien oui, nous le sommes tous. Nous sommes traités comme l’un et l’autre à la fois.

Assignés à résidence nationale patriotique et terrestre, condamnés à occuper notre chair débile trop sensible et mortelle, et contraints de travailler pour acheter ce corps au quotidien.

Qu’avons-nous fait avant d’être fabriqué pour mériter un tel sort, le sort d’être fabriqué et servir une telle société d’idiots et d’esclavagistes qui vont tenter de nous former à ce rôle pour les remplacer comme simple rouage social ? Rien, puisque nous coulions notre « inexistence » dans le paradis du néant.

Fabriquer un rouage pour remplacer un rouage défectueux ou mort, ou encore pour servir le désir d'amour d’une mère, c’est comme de fabriquer un bébé médicament pour l'enfant malade d’une famille. C’est aussi immoral. Donc si ce n'est pas la raison de la fabrication d’une existence, quelle est-elle ?

La vie est une parenthèse de souffrance et de misère qui ne sert jamais l’expérience d’un inexistant. La vie sert l’expérience des vivants, mais ni l’une ni l’autre ne sert à quoi que ce soit puisqu’elles se termineront l’une comme l’autre au contraire de l’inexistence qui est elle éternelle.

La vie n’est pas démocratique, elle est arbitraire, puisqu’imposée par les géniteurs. Comment peut-on parvenir à une démocratie vraie de gouvernement malgré cet arbitraire de base ? C’est impossible, ce ne sera jamais qu'une approximation de démocratie.

Nous naissons autocratiquement par dictature maternelle (en France), pour aboutir dans une pseudodémocratie provenant d’un système coutumier où les existants qui ont forgé ces coutumes qui nous enchainent étaient bien moins nombreux que les actuels existants soumis à ces coutumes par imprégnation dès la naissance.

En démocratie, c’est le choix majoritaire qui a le pouvoir sur les choix minoritaires, mais le choix de fabriquer des existences sans contrôle n’a jamais été remis en cause. Si nous sommes en Démocratie, nous sommes aussi dans un monde de morale, d’éthique, de droits, de lois, et de justice.

Or les Droits de l’homme dans le premier article affirment que nous naissons égaux en dignité et en droits. Comment peut-on naitre à l’égal des autres quand on nous impose nos corps et nos intellects ? Et comment pouvons-nous faire respecter nos droits quand le pouvoir de notre corps et de notre intellect nous l’interdit par leur infériorité ?

Et comment peut-on vivre dignement quand nous naissons handicapés ou quand un handicap nous rend débiles corporellement ou intellectuellement au cours de notre vie parce que notre corps a été construit avec une fragilité que nous n’avons pas désiré ? La loi interdit la mise en danger de la vie d’autrui.

Comment peut-on ne pas mettre en danger un être qui n’existait pas et que l’on fabrique pour le service des existants ? C’est un risque infini de passer de la non-existence à l’existence, et c’est aussi une souffrance infinie, et tout cela uniquement pour le service des existants.

Nous sommes des rouages sociaux et les gouvernements démocratiques tentent de mettre de l’huile aux bons endroits dans ces rouages pour que la société tourne au mieux.

Nous ne parviendrons jamais à une démocratie utopique parce que pour exister il faut déjà qu'on ait imposé l'existence aux sociétaires de cette démocratie, l'éducation elle-même doit être imposée à des cerveaux vierges de significations culturelles.

Mais la société n’est qu’un concept alors que les existants sont de la chair sensible, et chaque personne compte, chaque personne à qui l’on a imposé d’exister pour servir de rouage doit vivre dans le bienêtre.

Si les parents et la société n’ont pas prévu ce bienêtre individuel total, qu’ils revoient leurs fondamentaux sur les Droits humains, ou bien qu’ils ne fassent pas d’enfants! car faire un enfant dans des conditions insanes, pour une vie qui n’a même pas demandé à être fabriqué et encore moins pour servir, est plus qu'un acte immonde, c’est un crime.

Les idées sur le monde la société l’espèce humaine et la vie valent-elles plus que la souffrance la misère la peur et la mort de la personne sensible et consciente que nous désirons fabriquer pour nous accompagner, poursuivre et perpétuer notre idéologie ?

Pour simplifier : « Un concept est-il plus important qu’une personne ? » Non, jamais. Et pourtant combien de personnes ont été sacrifiées, et encore de nos jours, pour les idées de chefs stupides ?

Le bien général des existants devrait toujours considérer le bien des futures existences que les existants contraignent à exister, ce qu’il ne faut jamais oublier.

Être génitrice (mère !) c’est contraindre une personne à exister sans maitriser la fabrication de cette existence ni la vie qu’elle mènera, et proposer d’exister à un éventuel handicapé de naissance. Toute mère est une criminelle par définition, car engendrer est un crime.

La démocratie ne tiendra jamais compte des générations à venir parce qu’elles ne sont pas là pour donner leurs voix au choix que font les existants et qu’elles subiront contraintes et forcées pour le service des existants. Nous naissons tous avec une morphologie, une anatomie, et un intellect qui nous sont imposés, mais l’ensemble social est également imposé.

Notre voix n’entre pas en compte dans le choix de cette pseudodémocratie où l’on nous impose d’exister. Nous entrons vierges de significations culturelles dans le fleuve social et le courant pseudodémocratique nous emporte et nous façonne. Deux choses pourtant modifient ou orientent le courant, ce sont les connaissances et les outils.

La meilleure façon de gouverner l’humanité n’est pas la démocratie, c’est l’intelligence, le rationalisme. Le rationaliste que je suis propose le dépeuplement drastique et rapide de ce monde. En 50 ans cela peut être réglé.

Toute forme de gouvernement est un arrangement entre idiots, car les intelligents savent se gouverner eux-mêmes en tenant compte des autres. Et c’est d’autant plus facile à réaliser qu’il n’y a pas de friction due à un excès de population.

Mais les vrais intelligents ne commettent pas le crime de fabriquer des enfants…

La démocratie dans le monde actuel moralement surpeuplé, pour être vraie, doit être une démocratie représentative constante. La démocratie doit représenter nos idées en train d’évoluer, et pas simplement un très court laps de temps, celui du temps de vote.

Pendant les 5 années de la présidence (en France), les gens n’existent plus pas leurs idées, uniquement par des manifestations et des grèves violentes de syndicats minoritaires (maitres chanteurs), ou lorsqu’ils sont consultés par de très rares référendums. Ils ne dirigent plus leur vie, ils sont dirigés. C’est de la dictature.

La Démocratie désigne les chefs. Si au lieu de désigner les chefs elle choisissait les idées, cela fonctionnerait encore mieux. Il n’y aurait plus à craindre les dictateurs.

Je propose de réaliser un « logiciel démocratique »
(voir le cahier des charges sur le wiki de « Nuit debout » à ce lien : 

Une personne, chaque personne, désire le bienêtre. Le but de tout gouvernement est de garantir le bienêtre de chaque citoyen, chaque personne, sur le territoire national. Y a-t-il besoin d’une idéologie pour cela ? Y a-t-il besoin de « Démocratie » ?

Une fois que l’on a défini ce que bienêtre veut dire, ce que contient ce terme, ce que veut en gros, si ce n’est en détail, chaque personne, ce qu’il faut pour que ce bienêtre soit effectif, est-ce au peuple incompétent (peut-être et pas toujours et sur tout) de préciser comment y parvenir ?

Si le principe de la gouvernance n’est pas d’apporter le bienêtre individuel à tous ses concitoyens, quel est-il ? Est-ce que l’élection sert à dire que le bienêtre de chaque individu n’est pas une nécessité absolue, et qu’on peut donc choisir telle ou telle politique qui fera que tel ou tel pourcentage des citoyens sera abandonné à son sort ?

Si c’est à cela que servent les élections, alors à quoi servent les Droits de l’homme qui affirment que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ? Que veulent dire des droits à la liberté à l’égalité et à la dignité sans bienêtre de la naissance à la mort et sans avoir à payer pour ça ?

Que désire un être humain ? Un être humain ne désire pas exister, mais une fois qu’on la contraint de naitre, il est en droit de réclamer un minimum de droits, par exemple le droit de naitre en bonne santé, d’avoir une vie longue et intéressante, et de ne pas devoir acheter son corps quotidiennement, et d’exister dans un monde sain et non belliqueux, et sous le tutorat de parents attentionnés et aimants.

S’il est contraint d’exister handicapé de naissance il est en droit de réclamer réparation et des dédommagements à ses parents et à la société.

Une fois ce minimum assuré, que peuvent être les exigences d’un être humain que l’on a obligé à exister ? Et sait-il cet être humain que le libre arbitre est impossible et toutes les conséquences que cette absence a sur nos sociétés et le comportement individuel ?

Il ne s’agit pas de trouver le meilleur moyen de gouverner l’homme. Il s’agit de savoir quelle est la meilleure façon pour l’homme d’exister, de le contraindre à exister puisqu’il est contraint d’exister, et d’exister sur la planète.

Personne ne voulant être gouverné, il s’agit donc de trouver ce meilleur moyen et de tenter de conduire l’homme vers ce meilleur à partir de l’état actuel (délétère), si possible. Mais est-il vraiment nécessaire d'obliger quelqu'un à exister puisque de toute façon l'existence de l'humanité dans son ensemble cessera comme elle a commencé ?

À quoi sert un être humain pendant sa courte vie ? À transmettre la culture et à tenter de l'améliorer ? Il n’y a donc que la culture qui importe. Cela ressemble à un système informatique qui finit toujours par s'user et l’on doit constamment changer le système de stockage si l’on ne veut pas perdre les données.

Mais si l'informatique sert aux hommes, à qui sert la culture que se passent les hommes comme un témoin qui ne sert à rien, car au bout il n’y a rien ni personne pour saisir ce témoin ? Pschitt, fait le témoin culturel au bout de son parcours !

La science n’est pas démocratique, elle ne fait que décrire aussi précisément et justement que possible. Elle n’affirme rien, elle démontre, uniquement.

Les faits ne sont pas démocratiques. Aucun vote ne changera un fait. La Terre n’est pas le centre de l’univers par vote démocratique, elle l’est ou ne l’est pas. Et ensuite vient la description des faits et les accords entre humains sur ces descriptions, c’est pour ça que les scientifiques ont choisi un langage universel, les mathématiques.

Ceux qui ne comprennent pas ce langage ne peuvent faire partie des personnes qui acceptent ou réfutent la description mathématique, s’ils veulent se mêler à la description ils doivent apprendre.

La démocratie s’applique par contre sur les conditions de vie de chacun. Un gouvernement élu par au moins 50 % des votants (ce qui n’est pas l’ensemble des citoyens) « doit » accorder le bienêtre à 100 % de ses associés, c’est-à-dire 100 % de ses concitoyens.

C’est son devoir absolu. La manière dont il y parvient plus ou moins libéralement, plus ou moins socialement, ne change pas cet objectif obligatoire. Connaissez-vous un seul dirigeant qui y soit parvenu ?

La Démocratie est la voix du peuple, mais dans quels domaines cette voix peut-elle être prise en compte ? Il y a des domaines auxquels un non-spécialiste ne peut pas avoir une opinion valable.

Un non-spécialiste ne peut pas, par exemple, donner une opinion valable sur la science et la technologie du nucléaire, mais sachant que le risque n’est pas nul il a bien évidemment le droit de donner son opinion pour faire savoir s’il veut lui-même accepter les risques que la société lui fait courir.

Et bien entendu il y a des risques variables avec le nucléaire selon que vous vous trouvez plus ou moins loin de la centrale lors d’un accident éventuel. Chacun sait, même le scientifique, que le risque nul n’existe pas, et le nucléaire a suffisamment foiré pour qu'on sache qu’il y a risque.

La Démocratie du point de vue de la proximité des risques ne peut être globale puisque les risques intéressent principalement ceux qui existent près de la centrale et que ceux qui ne courent pas ces risques ne peuvent leur imposer (pourquoi n’y a-t-il pas de centrale nucléaire au centre des grandes villes où le besoin d’électricité est le plus grand ?)

Mais par altruisme ceux qui sont hors de portée peuvent avoir leur mot à dire dans les risques que l’on fait courir à autrui.

Il y a également le problème des OGM alimentaires qui est un problème encore différent, car ici c’est le risque lui-même qui ne peut être évalué par un non-spécialiste. Dans le cas du nucléaire le risque est certain, mais dans le cas des OGM le commun des mortels n’en sait rien il ne peut théoriquement que suivre l’avis des spécialistes.

Ma réponse à ce sujet est celle-ci : si nous en sommes à aller au-delà de l’agriculture intensive pour nourrir l’humanité, c’est qu’il y a un gros problème de surpopulation. Ce n’est pas le sol et la nature qui doivent s’adapter à nous, c’est nous qui devons nous adapter à elle. Une faible population d’humains n’aurait de problème dans aucun domaine.

Si les individus ont le droit de rêver (chez eux), l’État par contre n’en a pas le droit. Et puisque le libre arbitre n’existe pas, l’État ne peut pas faire semblant de croire à son existence simplement parce que la démocratie, la démagogie, l’exige. On ne peut gouverner un humain sans libre arbitre de la même façon qu'un être qui en possèderait un.

Les vérités scientifiques sur le fonctionnement du monde et du fonctionnement des êtres humains doivent être imposées comme l’ont fait Copernic, Galilée, Malthus, Darwin, Mendel, Einstein, etc.

Il s'agit non seulement d'une question de bonne éducation, mais d'une question d’éthique quand des descriptions erronées perturbent le monde au point de produire une misère inqualifiable sur des milliards de personnes pendant des millénaires.

Le libre arbitre est impossible, d’autant plus que nous sommes tous obligés d’exister. Chacune de nos cellules est un automate, et un ensemble d’automates (mille-milliards de cellules automates) ne produit pas autre chose qu’un grand automate.

Notre cerveau est composé de neurones automates et l’ensemble compose également un automate produisant des automatismes différents, mais qui sont toujours des automatismes. La pensée, dont la conscience, les sensations, les idées, résultent de cet automatisme et rien de ce que produit le corps ne peut générer autre chose que des automatismes.

Ces automatismes peuvent être rétroactifs, et nous donner des impressions de contrôle de soi, mais il n’en reste pas moins des automatismes, comme nous pouvons les produire dans un système informatique.

L’État doit imposer la vulgarisation de cette information, « le libre arbitre est impossible », rappeler également que nous sommes tous dans l’obligation d’exister sans l’avoir désiré. L’État doit en accepter les conséquences dans tous les domaines, éducatif, judiciaire, social, et gouvernemental.

Le monde humain ne pourra que mieux s’en porter. Je ne connais pas de responsables qui n’affirme volontiers que la vérité doit être toujours dite. Alors qu’ils la disent !

La « Démocratie » en Chine, c’est (en 2016) un représentant pour 1,4 milliard d’habitants. La « Démocratie » des USA, c’est un représentant élu pour 300 millions d’habitants. En France c’est un représentant pour 65 millions de personnes. Au Luxembourg c’est un représentant pour 580 milles. Et au Vanuatu 260 mille.

Que vaut-il le mieux pour une véritable démocratie ? La meilleure des démocraties est que chacun se représente soi-même. Il n’y a qu’un dépeuplement drastique du monde humain qui peut le permettre.

Plus les pays sont petits, plus ils voudront maximiser la population pour entrer en compétition avec les pays qui les entoure. Par exemple, la Chine et la France ne peuvent pas se comparer.

Une fois la Chine développée au même niveau de richesse moyenne par habitant que la France, elle (la nation Chine) vaudra autant de fois qu’il y a d’habitants en plus, c’est-à-dire environ 20 fois la France. Et quant à l’Europe, c’est environ le tiers de la Chine…

La bonne Démocratie est inversement proportionnelle au nombre d’habitants de la Terre, puisque la liberté de l’un s’arrête où commence celle de l’autre. La plus grande Démocratie est donc atteinte avec un seul habitant sur la planète. Vive cette Démocratie-là !

La démocratie implique la laïcité puisque le pouvoir du peuple n'est pas exclusif de quelques individus, mais de tous. Mais de quelle laïcité s'agit-il ? La laïcité ne peut pas être une laïcité où l’on admet les idées de tous les ''idiots'' comme principe de connaissance à transmettre.

Il faut donc pouvoir différencier une bonne connaissance à transmettre d’une mauvaise connaissance. À qui accorde-t-on ce pouvoir de sélection ? Pourtant ça doit être fait.

Il faut malheureusement des révolutions pour passer d’un mode de gestion sociale croyante religieuse à un mode laïc, tout le système juridique étant trop complexe pour passer de l’un à l’autre par simple choix.
Pourquoi pas le rationalisme ?

La Démocratie est un ensemble de Démocraties. Votre propriété, votre maison, votre bureau, votre entreprise, qui se situe dans une Démocratie, n’est pas un royaume dont vous êtes le Roi. Vous devez vous conduire chez vous comme dans une Démocratie et respecter les règles de la Démocratie avec les autres personnes qui vivent avec vous.

Le cas particulier du tutorat de vos enfants ne vous exempte pas de démocratie avec eux que ce soit dans le privé ou le public. D'ailleurs, fabriquer un enfant étant un délit et un crime par imprudence selon la loi, même si ça n'est pas dit en ces termes directement dans les textes, vous pourriez être considéré par la société comme un criminel si vos enfants portent plainte contre vous.

La notion d’état entité vient de la royauté. Les démocraties ne devraient pas fonctionner sur ce modèle.

Quand toutes les frontières seront tombées :

- Il y aura un seul système de Droits humains
- On n’aura plus besoin d’armées
- Il n’y aura qu’une seule démocratie générale
- Plus de compétitions internationales conduisant aux guerres
- Les malfaiteurs n’auront aucun endroit où échapper à la police
- Les patrons ne pourront plus planquer leurs richesses hors de portée du peuple
- Plus d'évasion fiscale, plus de paradis fiscaux
- Plus de fuites des cerveaux
- Plus de délocalisation
- On pourra gérer l’écologie d’une seule voix
- Le nucléaire sera soumis à la loi commune
- Les banques privées pourront être supprimées
- Il n’y aura qu'une monnaie
- L’éducation obligatoire sur toute la planète rendra les cultures stupides caduques
- Les gens ne fuiront plus leur pays pour trouver de l'emploi, de la sécurité, de la nourriture ailleurs
- Le Revenu d'existence sera imposé et généralisé
- etc.

La Démocratie est le tant bien que mal de la gestion de la surpopulation. Je ne veux pas être géré. Je ne veux pas me sentir géré. Je veux me sentir libre à tout instant physiquement et mentalement.

Le but de toute démocratie est de favoriser le plus grand nombre en essayant de ne pas trop défavoriser les minorités. En permettant la surpopulation par développement des moyens de santé, par intensification de la ressource alimentaire et des énergies, les pays démocratiques fabriquent de plus en plus de malheureux. Elles font donc le contraire de ce pour quoi elles sont faites.

Les démocraties actuelles produisent des associés (par procréation) sans demander si les autres sont d’accord de l’introduction de ces associés dans le groupe. Chaque enfant est un immigré du néant qui ne demande pas à émigrer du paradis de l’inexistence vers l’enfer de l’existence terrestre. La démocratie n'est pas une amélioration de l'inexistence.

Personne n’est libre de naitre et de mourir. La surpopulation galopante conditionne les rapports humains, la liberté de mouvements d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier. Ce ne sont pas les plus favorisés qui doivent être les étalons de la mesure du bienêtre humain, mais « Le » plus défavorisé ainsi que le nombre de défavorisés.

Aujourd’hui des milliards de personnes sont traitées misérablement par les autres, alors qu’il y a seulement dix-mille ans ils n’étaient probablement pas plus de quelques millions d’existants. Il n’y a eu aucun progrès social selon ce décompte moral de surpopulation.

Le gouvernement d’une démocratie n’est pas démocratique puisqu’il y a un chef du gouvernement. La démocratie n’est qu’un principe électoral. La démocratie devrait être le principe d’égalité entre les personnes tout le temps, chaque seconde.

La démocratie actuelle choisit un représentant, qui se comporte comme un chef, pour les idées qu’il présente, mais il en fait appliquer d'autres, car les conditions changent au cours de son mandat, et surtout qu'aucune obligation ne pèse sur lui pour qu’il applique les idées qu’il a proposé (qu'un éventuel désir d'être réélu).

Un groupe de dix personnes démocrates élisent un président de groupe, ils cheminent sur un sentier et un croisement apparait. Quatre personnes veulent aller à droite dont le président, et six veulent aller à gauche. Que fait la démocratie ?

Le président représente-t-il le groupe démocratiquement selon les élections, c’est-à-dire qu’en tant que « chef » c’est lui qui choisit, ou représente-t-il le groupe constamment ? Si le chef est réellement démocrate il s’intéressera à la volonté constante de son groupe, si c’est un pseudo démocrate il n’appliquera que ses désirs propres et ses croyances personnelles.

Gouverner un bateau c’est réagir aux éléments. Le but du voyage est imposé par l’armateur. Dans une démocratie l’armateur c’est le peuple. Qu’attend-il ce peuple-armateur pour donner ses ordres aux gouvernants ?

Si les démocraties A et C s’entendent sur un projet commun au détriment de B, cela ne leur donne pas le droit de passer outre au droit de refuser ce projet par B. Idem pour deux démocrates qui s’entendrait sur le dos d’un troisième. Idem sur une majorité d'électeurs qui s’entendrait sur le dos d’une minorité.

Nous ne sommes pas en Démocratie, nous sommes en Étatcratie élective. Quand nous serons réellement en démocratie, celle-ci ne devrait pas être que la démocratie des existants, elle devrait s’occuper des suivants en priorité puisqu’ils seront plus nombreux, cent milliards, mille-milliards. Ce sont ces mille-milliards du futur qui devraient nous préoccuper.

Nous sommes tous égaux et avons les mêmes droits, ce qui signifie selon la loi que nous sommes tous en droit de tenter de nous enrichir. Mais nous ne pouvons pas tous nous enrichir, nous ne pouvons que tenter de nous enrichir. Il n’y a que quelques places de milliardaires. Nous ne sommes pas égaux devant l’enrichissement, mais seulement devant la tentative. N'est-elle pas rusée cette idéologie libérale ?

Un autre problème de ce système d'enrichissement de quelques-uns est qu'il est pyramidal et nécessite donc que les pourvoyeurs de fonds le peuple, croissent en nombre constamment (ou travaille de plus en plus, ou les deux à la fois). L'augmentation sans contrôle de la population profite aux riches, mais il faudra bien pourtant que cela cesse un jour !

Le salaire des patrons est un prélèvement obligatoire sur le travail des ouvriers, ce ne sont pas les ouvriers qui démocratiquement décident du salaire de leur patron par un prélèvement sur le travail qu’ils effectuent. L'entreprise n'est donc pas démocratique selon notre façon d'envisager la démocratie, c’est une démocratie de type athénienne où quelques privilégiés, les actionnaires, gèrent la cité (l'entreprise).

La majorité des humains est pauvre, donc l'humanité aime la pauvreté, et donc on peut l'appauvrir encore plus, pense le milliardaire négrier de fait. La démocratie est un système mis en place par les riches pour que les pauvres se gèrent entre eux et produisent travail donc argent dont les riches organisent le flux vers leur poche.

L’argent est un pouvoir de quelques hommes sur les autres. L’argent est donc antidémocratique. La ploutocratie sans frontière se gausse des démocraties nationales. Je ne sais pas comment on peut appeler démocratique une société où 80 % des richesses mondiales sont dans la poche de 20 % de l’humanité.

Bientôt les riches gèreront les humains depuis la Lune ou Mars, les terriens se laisseront-ils berner à ce point ?

Dans un système démocratique comment se fait-il que les ultras riches existent encore ? Quelles sont les lois qui protègent les riches et leur permettent de s’enrichir inconsidérément et surtout sans raison, c’est-à-dire sans aucune mesure avec le travail qu’ils ont effectué ? La démocratie c’est la volonté du peuple. Est-ce que le peuple veut être soumis aux banquiers ?

Est-ce que le peuple veut être pauvre ? Non. La majorité du peuple est pourtant pauvre. Cette très grande majorité désire, c’est bien connu, la répartition des richesses. Alors comment se fait-il que cette démocratie-là ne soit pas mise en œuvre par les gouvernants représentant ce peuple de pauvres ?

On peut être de parfaits altruistes, si l'on admet que les autres ont aussi des projets à réaliser aussi importants pour eux que pour soi. C’est le degré d’importance qui ne doit pas être jugé. Par exemple un projet d’enfant ne doit pas être jugé infantile. Mais comme le temps est compté pour tous, le problème est la priorité des projets.

Mais comment faire pour dire que prioritaire ne veut pas dire plus important ? C’est là qu’interviennent le jugement démocratique, et la laïcité…

Quand on discute avec un individu non démocrate, ou non-laïc, on discute avec une personne qui se fout de vous, de vos droits, de votre santé, de votre vie, car selon lui, seul son point de vue est valable.

Par exemple le croyant pense que le Dieu qu’il a imaginé le rend lui même infaillible dans son jugement et donc dans l'idée même qu’il a de l'existence de son Dieu. Ce croyant ne se rend pas compte que l'idée de l'existence de son Dieu c’est lui qui la propose, lui c’est-à-dire son imaginaire, et non un Dieu véritable. Il est mentalement prisonnier d’une sorte de TOC.

Les gouvernements chinois se conduisant d’une manière absolutiste avec leur propre peuple, il n’y a pas de raison qu’ils se conduisent d’une manière différente avec nous, et probablement encore moins bien. Les Américains avec Guantánamo ont été très décevants, c’est une image de leur Démocratie parfaitement détestable, preuve qu'aucun peuple n’est protégé des déviances même au sein d’une démocratie.

Les Américains ont montré avec Guantánamo qu’ils ont une idée nationale de la Démocratie, et non internationale, ce qui est absolument dégueulasse, et l’humanité entière peut avoir une grande crainte d’un peuple « démocratique » aussi puissant qui ne pratique pas une démocratie internationale.

Comment une nation qui se prétend « démocratique » peut-elle aussi revendiquer sa « souveraineté »? C’est d’autant plus paradoxal pour la France qui a tranché la tête de son souverain.

La mise au monde n’est pas un droit naturel, c’est un pouvoir naturel, comme d’utiliser ses muscles pour se mouvoir, et puisque c’est un pouvoir, il doit être régulé. Faire un enfant c’est faire une personne, c’est ajouter un associé à la nation, associé dont les autres devront tenir compte (vie, éducation, santé, mort).

Le pouvoir de faire un enfant doit être géré par l’ensemble de la nation de façon démocratique. Faire un enfant est d’abord un risque pour l’enfant lui-même (et pour la femme qui va enfanter), de quel droit poussez-vous une personne à prendre des risques ?

Si vous voulez remettre de la moralité dans le système social, il faut réanalyser ce qu’est l’homme, mais cette analyse va obligatoirement vous amener à vous poser la question de l’obligation d’exister qui n’est pas morale en soi.

La procréation est un acte immoral, et tout ce qui s’ensuit, ne peut à la fois nier cette fabrication immorale et l’invention de la moralité par les humains qui cherchent une égalité, alors qu’elle est faussée dès la naissance par cet acte immoral. La procréation fabrique de la servitude. La procréation est dictatoriale en soi.

Il n’est certainement pas nécessaire d’être 7 milliards d’humains et encore moins 10 milliards. Nous devrions tout au plus maintenir notre espèce au seuil de sa pérennité, mais cela serait toujours aussi immoral de contraindre quelqu'un à exister.

Si les humains n’étaient pas considérés comme d’éventuels dommages collatéraux par leurs propres parents peut-être que la vie serait plus acceptable, quoique j’en doute puisque l’obligation d’exister sera toujours une dictature, quel que soit le cadeau de bienvenue que vous offrez à chaque nouvelle existence fabriquée pour le service parental et social !

Une population humaine trop nombreuse démontre que notre animalité n'est pas soumise au rationalisme, et devra donc toujours être gérée autoritairement. Pour en passer à un monde totalement libertaire et libéré, il faudra que la compréhension de notre fonctionnement soit distribuée individuellement chez tous les humains et comprise par tous.

S’il n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la souffrance ? »

Faim
E. Berlherm (Juin 2016)


(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/nJ-WuoCfuF8)