Selon la société et ses
lois sociales la seule manière de signer un contrat d’association,
c’est volontairement et librement. Personne ne peut donc vous
contraindre à signer quoi que ce soit. Un contrat est caduc s’il
est signé sous la contrainte.
Ce qui signifie que la
seule manière de signer le « contrat social » c’est
soit de l’accepter librement et volontairement, soit de faire un
enfant tout aussi librement et volontairement.
Car faire un enfant,
c’est imposer l’existence à une personne que l’on fabrique
« au petit bonheur la chance » en lui imposant la loterie
de la Vie, et c’est accepter l’association de fait (donc d’être
un animal ou un idiot voire un négrier ou un sadique).
Tant que vous n’avez
pas signé le contrat social, vous avez le droit de revendiquer ce
que vous voulez, il n’y a aucune limite à vos revendications
puisqu’on vous a imposé d’exister dans cette société et avec
un corps que vous n’avez pas choisi.
Une fois que le contrat a
été signé, vous pouvez toujours revendiquer, mais uniquement sur
des points de détail, car vous avez accepté les termes généraux
du contrat social.
Mais vous pouvez toujours
prétendre que l’accord initial n’a pas été respecté, que vous
avez été floué, berné dans les termes, ou encore, que la société
a évolué sans votre accord dans un sens qui ne vous convient pas,
que vous n’avez pas contresigné ce changement. Vous avez le choix,
hypocrisie et mensonge sont des habitudes sociales que vous pouvez
utiliser à votre compte.
Car la société a
fortement incité vos parents à procréer. Vos parents ont fait
confiance au système. Ils ont fabriqué votre existence en faisant
confiance aux principes, d’égalité, de fraternité, de liberté,
aux principes formidables des Droits de l’homme, qui vous
garantissent santé, protection, qualité de vie.
Sinon, comment comprendre
que vos gentils parents vous aient contraints à exister dans un
monde malsain, belliqueux, instable ?
Au départ, une société
n’était qu’un regroupement d’individus simplement associés
par habitude familiale pour se faciliter la vie. L’humain animal
fabriquait une existence semblable à lui pour son utilité
personnelle, et la société devait s’adapter à ce nouvel individu
imposé au groupe, jusqu’au moment où il devient rentable.
Mais aujourd’hui la
Société est devenue un organisme, une quasi-entité, qui existe en
soi sous la forme d’une nation. Nous sommes dans un système mixte
dans lequel l’individu, surveillé, procrée malgré tout quasiment
comme il veut, tout en étant fortement incité par la Société à
produire des existences pour le service social.
Et cette implication
sociale change tout. La Société devient responsable, car
représentée par un pouvoir quasi dictatorial sur les individus.
Elle devient donc responsable de nos existences, de notre obligation
d’exister, de notre fabrication à l’aveugle, de nos handicaps,
de nos souffrances, de notre mort.
La Société est
criminelle, car une part, toujours sensiblement la même, subit le
sort de la Vie avec violence. Le pourcentage de handicaps de
naissance est toujours sensiblement le même. Le pourcentage de
handicap gagné au cours de la Vie est toujours sensiblement le même.
La Société fabrique des
existences handicapées, donc souffrantes, en toute connaissance de
cause et d’effet sur les individus, une part importante
d’elle-même. La Société fabrique volontairement cette souffrance
puisqu’elle est constante en pourcentage.
Comment dédommage-t-elle
un être humain fabriqué pour son service, mais qui ne pourra jamais
avoir une vie normale alors qu’il a été fabriqué pour servir la
société, à la demande sociale ?
La Société n’est pas
un être sensible et c’est sans doute pour ça que les problèmes
de souffrance des êtres sensibles que nous sommes l’intéressent
peu, excepté pour la rentabilité de ses mécanismes.
Demandez-vous ce que la
société ne vous a pas donné, alors qu’elle est complice et
instigatrice de ceux qui vous ont obligé d’exister, et qui
prétendent vous avoir donné la Vie. Demandez-vous ce que donner la
Vie signifie pour un animal et ce qu’il devrait signifier pour un
être intelligent, un être humain. L’esclavagisme social vous
convient-il ?
La naissance d’un
enfant n’est pas une affaire privée, puisque c’est un associé
qu’on ajoute à la société, et donc, que chacun participe à
cette association par la surveillance de l’état de santé de
l’enfant, par son éducation, et le reste…
Les gens signent des
contrats entre adultes, des pacs, des contrats de mariage avec
signatures de témoins devant le maire, et souvent redoublés devant
monsieur le curé, mais l’enfant, lui, n’a pas son mot à dire,
il est mis au monde sans précaution, sans contrôle social, sans
assurance.
Toute femme avant de se
lancer dans cette entreprise aussi périlleuse, pour l’enfant, que
la mise au monde, devrait établir avec la société en demande
d’enfants, un contrat de naissance pour au moins tenter de garantir
un minimum vital pour l’enfant et l’adulte qu’il sera.
Et si la société refuse
ce contrat de naissance, cela signifie que cette société n’a pas
une grande considération pour cet éventuel futur associé. Donc, ne
pas faire d’enfant dans ces conditions parait le plus prudent.
N’est-ce pas ?
Tentez donc un contrat de
naissance, vous verrez bien ce que les administrateurs (Président de
la République et consorts) vous répondront, et quelle importance
ils donnent à la vie de votre éventuel enfant…
Mariage est synonyme de
contrat. Comment peut-on abroger un contrat entre personnes
consentantes ? D’ailleurs de quoi se mêle la société en ce
qui concerne les contrats mis à part le fait que la Justice est là
pour faire respecter un contrat ? Il faudrait pourtant supprimer
la notion de mariage et laisser les gens s’occuper de leurs propres
contrats entre eux, avec notaires et juristes.
La question de l’enfant,
c’est autre chose, c’est là que l’État doit intervenir. Un
contrat de famille doit être fait pour l’enfant, et pour chaque
enfant mis au monde, c’est l’enfant qui compte. On n’introduit
pas un membre dans la société sans demander l’accord et le
soutien de la société…
Un changement de
civilisation s’impose dans ce domaine. L’enfant est une personne,
c’est de lui qu’il faut s’occuper d’abord. La création d’une
existence ne sert que celui qui existe déjà et quand la création
n’est pas maitrisée le créateur est soit un animal ou un idiot,
soit un négrier ou un sadique.
Quand un couple avec
l’accord tacite de la société, et même une forte incitation,
impose à un enfant de naitre, d’exister avec des tares physiques
ou (et) mentales, combien doivent-ils payer pour réparer leurs torts
immenses, alors qu’aucune naissance n’est obligatoire et qu’elle
ne profite qu’aux existants ?
L’existence du planning
familial signifie qu’il est demandé aux personnes, aux femmes
essentiellement, de contrôler le nombre d’enfants qu’elles
mettent au monde. Cela signifie qu’il est demandé qu’au lieu de
créer dix enfants voire plus, elles en créent moins en contrôlant
ce qu’elles font.
Cela veut bien dire que
les enfants surnuméraires ne seront pas créés. Cela veut aussi
dire que les enfants ne comptent pas, ce n’est pas leur existence
pour elle-même qui compte, mais leur utilité familiale et sociale.
Ces existences qui auraient pu être utiles à la société dans
d’autres circonstances et contextes deviennent inutiles, voire
dangereuses pour la planète.
Donc ces non-existences
sont à notre disposition, c’est un cheptel potentiel dans lequel
les sociaux puisent à leur gré.
Les bébés sont des
pions sur l’échiquier social, nous créons ou pas selon notre bon
plaisir, nous sommes des dieux, avec tous les pouvoirs de vie, de
mort, de maltraitances prénatales et postnatales, de souffrances et
de misères, dont les dieux jouent et se moquent.
Quelle étrange morale !
Pas de vie, pas de risque, pas de misère, pas de souffrance…
Puisque vous admettez la diminution du nombre d’humains par femme,
alors qu’elles hébergent des centaines de milliers d’ovules,
pourquoi 20, 10, 3 ou 1 enfant ? Pourquoi ne pas faire cesser la
misère totalement, puisque la vie, quoiqu’elle n’ait aucun sens,
n’est utile qu’à ceux qui existent ?
Pourquoi ne pas admettre
que zéro enfant par femme est la solution morale ? En quoi cela
vous dérange-t-il vous personnellement, mis à part le fait que vous
n’osez pas le demander ? Vous sentez-vous une responsabilité
sociale ? La société n’est pas une entité. La société est
un concept dans nos têtes, elle ne souffre pas.
Par contre, un être
conscient peut souffrir, pourquoi lui avoir imposé cette possibilité
en le faisant exister ? La vie est une loterie, comment peut-on
jouer à la loterie sur le dos de son cher petit ? La mise en
danger de la vie d’autrui lorsqu’elle conduit à la souffrance,
la misère et la mort est un crime. Madame Nulle, si vous faites un
enfant, alors vous êtes une criminelle selon nos Lois.
Pourquoi les
maltraitances prénatales sont-elles acceptées sans broncher par la
société et tous les parents, comme si cela allait de soi ?
Quand nos parents créent
nos existences, pour leur service personnel (ce n’est pas nous qui
demandons à exister), nous naissons avec un système nerveux
totalement vierge de signification culturelle.
Ce système nerveux est
une mémoire blanche, un livre blanc culturellement. Nous ne
possédons en mémoire aucun mot ni aucune fonction associée à la
culture familiale et sociale. Toutes les fonctions culturelles vont
être enseignées et acquises pendant notre existence.
Nous n’avons pas
demandé à exister. Nous avons été violemment introduits dans la
Jungle sociale, dans la poubelle Terre, sans notre accord. Notre vie
sera une loterie. Le corps que nous possédons est lui-même une
loterie, sexe, QI, santé, évènements, durée de vie, tout est
loterie.
Nos parents ont joué à
la loterie sur notre dos sans vergogne, jamais ils ne s’excuseront
de nos défauts, ils seront juste contents de ce qu’ils nomment
qualité. Pour introduire ces fonctions mentales sociales que nous
n’avons pas de naissance, ils ne savent pas comment faire, personne
ne le sait, ça marche en général à peu près, mais c’est à eux
de le faire, aux parents et à la société.
Ils veulent nous insérer
dans la société, ils veulent donc que nous ayons des fonctions
mentales agréées par la société, c’est à eux de le faire, pas
aux enfants. Les enfants n’y sont pour rien. Ils ne sont pour rien
dans leurs existences ni dans leurs fonctions mentales qui vont leur
permettre ou pas de s’insérer correctement dans la société.
Tous ces enfants ont des
QI très variables, cela va de zéro, le légume total, au surdoué
et à quelques génies. Pensez-vous que toutes ces différences
intellectuelles donnent les mêmes possibilités à chacun de
s’insérer dans la société ? Nous naissons inégaux,
intellectuellement et physiquement, mais égaux selon les Droits de
l’homme et devant la loi.
Quelle que soit la
qualité des fonctions mentales que vos parents ont réussi à
insérer dans votre système nerveux, c’est vous qui prendrez si
vous commettez un acte antisocial.
Ce sont vos parents et la
société qui créent et demandent vos existences, ce sont eux qui
introduisent les fonctions mentales sociales en vous, mais c’est
vous qui prendrez alors que ce sont eux qui se sont loupés dans
votre création et dans votre insertion.
Vous êtes les dindons de
la farce humaine. « La création d’une existence ne sert que
ceux qui existent déjà, quand il ne maitrise pas cette création ni
le chemin que suivra cette existence, le créateur est un idiot ou un
sadique. »
Un des principes de base
des Droits de l’homme est qu’à la naissance vous ne servez à
rien ni à personne, sinon c’est qu’on a prévu pour vous la
place que vous allez occuper, comme si vous n’étiez qu’un rouage
familial ou social, c’est-à-dire un esclave.
Si vous ne servez à rien
pourquoi vos parents vous ont-ils mis au monde ? Eh bien, c’est
pour leur plaisir personnel. Donc vous leur servez à quelque chose,
et c’est hors les droits humains. Vos parents sont bien
effectivement des dictateurs. Et comme toute dictature, elle doit
être contrôlée.
Tous ceux qui ont été
impliqués dans la vie (tous les vivants, tous les sensibles et
conscients, nous les humains) ont le droit de demander des comptes à
ceux qui les ont impliqués, c’est-à-dire à leurs parents et à
la société.
La société n’est pas
innocente de cette implication. Pourquoi ne demandons-nous aucun
compte à nos parents et à la société ? Parce que nous sommes
formatés par eux à ne pas le faire.
Vous rendez-vous compte
que personne ou presque sur Terre parmi les humains, ne râle
d’exister ? C’est extraordinaire !
Nous sommes balancés
dans la jungle sociale comme de vulgaires objets, jetés comme
ordures dans la poubelle Terre, tirés au sort à la loterie de la
vie, et personne ne se retourne contre les gentils parents et
gentilles sociétés qui nous ont fait cet immonde cadeau de nous
faire exister fragiles sensibles misérables et souffreteux sans
autre raison que leurs désirs stupides.
Désirs stupides d’être
accompagnés et d’être servis, et nous avons l’insigne privilège
de devoir acheter ce corps superbe à longueur de journée, ce futur
grabataire quand ce n’est pas de naissance ou en cours de route…
Sans compter que nous
sommes punissables si nous ne servons pas selon le désir du petit
nombre de nos ancêtres débiles qui ont inventé et propagé la
croyance en n’importe quoi dans l’unique but de préserver cette
vie absurde, ce cercle vicieux.
Il y a nécessairement
une différence entre un être humain résultant d’une création,
et un humain résultant des seuls mécanismes de l’univers. Dans le
premier cas, nous sommes créés avec des fonctionnalités décidées
par notre constructeur, et dans le second nous sommes des éléments
de l’univers adaptés à lui parce que nés de lui, mais sans
aucune intention.
Ces deux entités ne
peuvent être identiques. Depuis des milliers d’années, nous
vivons en nous croyant des êtres supérieurs. Nous sommes éduqués
par nos parents et nos sociétés comme des enfants divins, moi,
personnellement, je n’ai aucun pouvoir particulier, je ne suis pas
télépathe, et ne possède aucun libre arbitre.
J’aurais aimé être
éduqué comme tel, un véritable sapiens rationaliste. L’humanité
a besoin de remettre tout à plat, de la naissance à la mort. Il
faut tout remettre en cause, l’éducation, la Justice, la
gouvernance, etc. Tout est fait selon le premier schéma, il faut
tout faire selon le second schéma.
Aujourd’hui, des
millions de personnes sont stockées en prison parce que nos justices
ont décidé que d’après le premier schéma elles étaient
responsables. C’est infiniment stupide de créer un humain, de le
mal éduquer, et de l’enfermer en le punissant pour des fautes de
création et d’éducation dont il n’est pas responsable…
Les dieux servent à se
débarrasser de l’idée de responsabilité que les parents, les
femmes, essentiellement, ont d’avoir mis leur enfant au monde. La
création est divine, la reproduction humaine est voulue, désirée,
par la déité, donc l’enfant ne peut se plaindre auprès de ses
parents d’être dans la gadoue terrestre.
Et pour se débarrasser
de l’idée de responsabilité vis-à-vis de la société, c’est
la notion de libre arbitre qui les déculpabilise. Si les parents
éduquent de travers leur enfant, avec son libre arbitre l’enfant
devient responsable devant sa déité et devant les hommes. Bon
débarras !
Les parents ne sont pas
responsabilisés de la mauvaise éducation qu’ils donnent à leur
enfant, et la société qui a encore une plus grande part dans
l’éducation des enfants est tout à fait contente de cette
invention du libre arbitre.
Le seul coupable est
celui qui n’a pas demandé à naitre et n’a pas accepté les
règles sociales qu’on lui a intimé d’accepter sans même une
signature de sa part, ce qui est contraire à la loi elle-même qui
dit que ce qui est obtenu par la contrainte est illégitime.
Il est amusant que le
point de vue d’égalité soit uniquement examiné du point de vue
de la réussite sociale. Les femmes ont la toute-puissance créatrice
de l’espèce. Ce sont elles les décisionnaires en ce qui concerne
la création d’humains. Et la planète est surpeuplée !
Tous les criminels ont
une maman. Tous les idiots ont une maman. Tous les handicapés ont
une maman. Tous les dictateurs ont une maman, et même Hitler a eu
une maman. Naitre en bonne santé et sain d’esprit est normal,
mais, tous ces autres, qui les a mis au monde sans prendre leur
défense ?
Qui ne s’est pas
impliqué ? Qui a laissé faire ? Pas de vie, pas de
risque. Pourquoi concevoir le mâle qui va vous frapper ?
Pourquoi mettre au monde une femelle qui va se faire frapper ?
Pourquoi mettre au monde celui qui va vous dominer, celle qui va être
dominée ?
Les femmes veulent tous
les pouvoirs. Celui de création, elles n’ont même pas été
capables de le gérer sainement. La surpopulation est la cause de
tous les problèmes humains. Qu’elles gèrent d’abord le problème
de l’esclavagisme de l’enfant avant de penser à elle.
Mettre un enfant au
monde, alors qu’elles ne sont pas bien dans ce monde, c’est
stupide, voire ignoble. La Terre est le berceau de l’humanité.
Qu’attendent-elles pour nettoyer le berceau avant de pouponner ?
Un enfant n’est pas une
voiture qui peut avoir des défauts de fabrication et qu’on renvoie
au constructeur. C’est vous le constructeur Madame. Un enfant est
une personne qui a le droit de naitre sans défaut, et vous avez le
devoir de le créer sans défaut.
Même si vous créiez une
existence en lui donnant la santé parfaite, l’intelligence et le
pouvoir, le paradis et l’immortalité, il n’y aurait que pour
votre utilité personnelle qu’elle serait créé. Ce n’est pas le
cas, vous n’êtes pas capable de savoir ce qui va sortir de votre
ventre à surprise Madame, vous ne maitrisez rien de cette création,
juste le déclenchement.
Une existence ne demande
jamais à exister, et certainement pas dans les conditions
déplorables qui lui sont offertes sur Terre, où elle doit de façon
ahurissante gagner son existence, payer les dettes de ses géniteurs
et les dettes sociales contractées avant sa naissance, et garantir
la retraite de ses géniteurs et associés.
Et toute cette incroyable
stupidité reproductive galopante pour faire de la planète un
enfer ! C’est à mourir de honte de savoir que j’ai le
moindre rapport avec ça…
Analyser l’univers, le
monde, l’humain, la société humaine, mécaniquement,
techniquement, logiquement, rationnellement, puis tenter de
comprendre comment l’être humain et la société peuvent
s’intégrer sensiblement, émotionnellement, à cette description,
conduit à une aporie.
La raison et la vie ne
vont pas ensemble, et pourtant la Vie a inventé la Raison. Les
Droits de l’homme viennent de la sensibilité humaine, et d’une
raison qui n’est pas allée au bout de son raisonnement.
Prétendre que nous avons
des devoirs envers la société est de la croyance, c’est prétendre
que nous avons des devoirs envers nos pures inventions mentales,
envers nos chimères, nous créons nos problèmes et avons des
devoirs envers ces problèmes imaginaires, créés par nos
prédécesseurs…
S’il n’y avait qu’une
seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une
nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que
j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la
souffrance ? »
Faim
E. Berlherm (Déc.
2015)
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/DrallXrIims)
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