dimanche 1 mai 2016

La pollution et l’obligation d’exister

Définition de pollution : modification du milieu rendant plus difficile la vie, individuelle ou globale, ou la détruisant.

La pollution peut être absolue en concernant toutes les espèces indifféremment, donc la Vie en général, ou relative en ne concernant qu’un individu, qu’un groupe, ou qu’une espèce, ou encore un nombre plus ou moins restreint d’espèces animales ou végétales.

Une Terre avec trop d’humains est une pollution pour la Vie. Une trop grande quantité d’une espèce crée un déséquilibre néfaste à la Vie.

La première pollution, pour la Vie en général et pour l’humanité, est l’humanité elle-même.

Elle a toujours existé, cette pollution, sous la forme de « surpopulation locale » dont le principe est la suroccupation du territoire occupé.

Mais actuellement elle s’est répandue sur la totalité de la planète et elle est causée par une surpopulation générale humaine de misère, de souffrance, de détresse, qui ne se compte pas en pourcentage, mais en nombre de malheureux.

La surpopulation n’est pas (pour l’instant) due au nombre de personnes qui peuvent être éventuellement nourries par le sol qu’elles occupent, mais par le fait que des personnes sont rajoutées sur ce sol avant que les problèmes déjà existants ne soient résolus.

Ceci est une définition empathique de la surpopulation, ou l’humain que je suis désire pour autrui une vie aussi « douce » (façon de parler) que la sienne, ce qui n’est évidemment pas le cas du milliardaire qui ne peut avoir cette vision impossible du monde qu’il crée lui-même et dont il est un négrier, et dont nous acceptons le principe par désir ou rêve de l’imiter.

Le berceau Terre a été salopé par l’humanité, par sa propre existence. Mais consciente du problème, elle ne le nettoie toujours pas, avant d’y installer ses propres rejetons, qui n’ont pas plus demandé à exister que les existants eux-mêmes.

Ceci est directement de la responsabilité des gouvernants du monde qui ont une vision suffisamment large du problème pour le résoudre en moins de 50 ans. Le temps de la ménopause des femmes, Nulles ou moins.

Actuellement, nous savons tous sans exception que le monde n’est qu’une petite sphère. Le problème connu de tous est donc celui de tous.

Et vous mesdames, Nulles ou moins Nulles, vous êtes les premières concernées, car vous êtes maitresses de la vie humaine, donc très directement, immédiatement, et tout à fait irrémédiablement responsables de l’état de notre planète, et de notre façon d’y vivre.

Pourquoi obliger quelqu’un à exister dans un monde pollué ?

Madame, vous ne maitrisez même pas la fabrication d’une existence qui s’effectue à l’aveugle dans votre utérus, et votre enfant peut être lui-même pollué avant de sortir de votre ventre, handicapé plus ou moins gravement. Car son handicap est une pollution pour lui-même et le sera également pour vous si vous songez à être une bonne mère.

Mais aussi, pourquoi fabriquer cet enfant, cette nouvelle personne ? Le faites-vous pour dépolluer le monde à votre place ?

Comment oser penser que l’on peut imposer à une personne, en tentant de la fabriquer tout spécialement pour cet office, de nettoyer les saloperies qu’on a faites, nous et nos parents ? Nous sommes déjà pollueurs par nos existences trop nombreuses.

La nature fonctionne à son allure très mémère, nous avons, nous, besoin d’aller beaucoup plus vite. Mais plus nous allons vite pour résoudre nos malheurs plus nous favorisons la multiplication des humains pollueurs. Il ne sert à rien de dépolluer si nous accroissons le nombre de pollueurs, même plus petitement, dans un monde qui n’est pas infini.

Tout ce qui favorise la vie humaine a toujours servi à multiplier le nombre d’humains, ce qui augmente le problème de pollution et les nombreux autres par ailleurs, et multiplie le malheur. On ne peut donc améliorer la qualité de vie sans penser à la gestion de la population.

Faire un enfant pollue, faire deux enfants pollue deux fois plus. Et pouvez-vous prétendre, affirmer honnêtement, qu’ils ne naitront pas handicapés, les pauvres bougres ?

Si vous mettez votre enfant dans une poubelle, il ne faut pas vous plaindre, il est normal que vous viviez dans cette poubelle vous aussi. Inutile de manifester. Inutile de réclamer. Inutile de tempêter, il fallait le faire avant d’imposer au pauvre gamin d’exister.

Vous pouviez le faire avant et réclamer à vos parents et à la société complice votre dû, c’est-à-dire une santé parfaite, une vie gratuite, riche d’expériences et longue, une planète saine. Maintenant, c’est trop tard en ce qui vous concerne. Osez donc le révéler à vos enfants, après vous être excusés de leur avoir imposé d’exister dans ces conditions !

Le saviez-vous ? Sous chaque mètre carré de goudron, il y a un mètre cube de vie souterraine qui a été détruite. Car la plus grande quantité de vie sur la planète se situe en fait dans ce mètre de Terre ‘sous’ la surface, et non ‘sur’ la surface. La France par sa densité de routes, la plus élevée de tous les pays, est la plus grande destructrice de vie au monde.

La Terre est notre ile, nous n’en sortirons jamais. Ne la salopons pas ! Mieux, embellissons-la. Ce sera notre seul paradis.

S’il n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la souffrance ? »

Faim
E. Berlherm (Nov. 2015)

(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici  https://youtu.be/7OAGvbhcMmc)


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