lundi 23 mai 2016

Le féminisme et l’obligation d’exister

Ce n’est pas parce que les femmes sont mes égales qu’elles doivent avoir les mêmes droits que moi, ce n’est pas une question d’égalité physique ou intellectuelle.

Elles doivent avoir ces droits parce que je suis un être rationaliste, et donc empathique, que je reconnais que les êtres vivants, malgré et à cause de leur obligation d’exister, doivent jouir du monde dans le bienêtre, jouir de leur sensibilité et de leur intelligence, quelle que soit leur valeur, et me laisser en faire autant.

Pourquoi et comment les femmes occupent-elles une position subordonnée dans la société ? La subordination du plus faible se produit dans tout l’univers animal. La « complémentarité naturelle » des sexes pour la reproduction est une vision animale du monde vivant.

L’être humain possède un petit plus intellectuel qui lui permet de contrôler ses actions, et même ses instincts les plus profonds, que ce soit la femme ou l’homme. La société le reconnait par la notion de responsabilité de chacun et chacune de façon égale devant la Loi.

Ce qui implique que ce plus que nous possédons sur les animaux dont nous sommes issus et qui nous permet de contrôler cette animalité est suffisant pour dire que femmes et hommes sont égaux dans tous les domaines du droit, ce droit que nous avons inventé et qui est donc hors animalité.

Si nous avons recours au droit que ce soit pour un homme ou une femme, alors nous sommes égaux hors animalité, hors notre morphologie et notre anatomie, donc hors nos sexes. Personnellement je suis un « sapiens analensis », et non un simple « sapiens sapiens », comment donc votre Loi va-t-elle me traiter ?

Le cerveau humain généralise, et il peut ainsi classer hommes et femmes dans deux groupes séparés, rendant la cible féminine ou masculine plus facile à désigner, et nous en avons rajouté en accentuant la légère différence morphologique par les vêtements.

La domination masculine s’est probablement mise en place selon le même principe de domination d’une main sur une autre, la droite sur la gauche, la différence est faible ou nulle à la base, mais une simple prise d’habitude rend l’autre main moins experte donc de moins en moins utilisée et de moins en moins experte.

Les femmes ont été dominées progressivement partout dans le monde selon le même principe. La relative faiblesse du corps féminin pendant la grossesse un « court » laps de temps suffit à engendrer le décalage et les coutumes de masculinisme qui se sont installées progressivement.

Aujourd’hui ce n’est plus nécessaire, d’autant que ce sont de plus en plus des femmes qui s’occupent des femmes (et des hommes) sans que les hommes aient à intervenir, et cela dans tous les domaines. Les femmes sont compétentes en tout dans nos sociétés, même en tant que soldat.

Et en tant que politicienne peut-être faut-il rappeler la super-compétence de la Reine-impératrice Victoria d’Angleterre.

Les humains sont tellement préoccupés de leurs luttes de classes, de genres, d’idéologies, de croyances, qu’ils en oublient l’essentiel, qui est l’impossibilité du libre arbitre et l’obligation d’exister. À quoi sert, Madame, de fabriquer une existence pour cette existence que vous fabriquez, avant qu’elle existe bien sûr ? Ça ne lui sert à rien, mais à vous, quelle utilité ?

Si cela a une utilité pour vous, c’est donc un serviteur que vous fabriquez, un esclave ou un bébécament pour votre psychopathologie dans ce monde effrayant et nocif ! La vie est un cercle vicieux absurde et morbide que notre compréhension peut rompre.

On ne peut pas baser des règles de Droits humains sur des principes naturels puisque la Nature ne s’intéresse absolument pas au sort des vivants. La Nature n’a pas de Loi, la Nature n’a aucune morale aucune éthique. Elle n’a que des mécanismes.

La Nature fait dans la « pérennité de réplication approximative » par ses mécanismes, et nous humains existons selon ce principe de pérennité, mais provisoirement, car l’humain se maintiendra comme pseudo-espèce très provisoirement.

Le machisme et le féminisme sont des idéologies résultantes de comportements anciens, provenant d’une très lointaine évolution animale. La suppression de ces idéologies est de la responsabilité de tous. Contrôler notre animalité, pour sortir de toutes nos idéologies, sera du ressort de chacun.

L’état de la culture actuelle doit s’analyser à partir de l’évolution des « espèces » dans le même processus de continuité culturelle qui s’est engagée dès que les systèmes nerveux des animaux dont nous sommes issus ont été suffisants pour servir à autre chose que de s’occuper uniquement de la survie de l’animal.

Cette mémoire supplémentaire permet d’enregistrer le comportement des compagnons, la perpétuation des améliorations se faisant uniquement par la continuité des existences des générations successives.

Et en ce qui nous concerne, nous humains, cette mémoire nous permet de stocker une foultitude de données sur le monde et de réaliser une quantité d’actions qui n’ont plus grand-chose à voir avec la simple survie, quoique cela soit nécessairement lié à cette survie, d’où le machisme de la culture humaine partout sur la planète.

Il semble que nous soyons, grâce à la prise de conscience féministe à un tournant de la civilisation humaine.

Pour que le féminisme s’installe, il faut que des femmes (quelques-unes) aient la sensation d’appartenir à une communauté de femmes, donc différentes et opposées à une communauté d’hommes,

et la sensation que cette communauté de femmes soit brimée ou infériorisée par celle des hommes, mais aussi une troisième sensation qui est que les deux communautés appartiennent à un même ensemble, l’humanité.

La loi qui responsabilise les femmes de la même façon que les hommes en ce qui concerne délits et crimes, et qui hiérarchise les responsabilités selon l’âge et les circonstances, reconnait ce principe.

Il reste à la Justice de reconnaitre l’impossibilité du libre arbitre et d’admettre que nous sommes, tous les êtres vivants, contraints d’exister, et que cette contrainte d’existence va même jusqu’à nous imposer des handicaps de naissance qui doivent être dédommagés quand ils ne peuvent être réparés.

Il y a trois types de machismes principaux, le machisme intellectuel, le machisme économique et le machisme politique. Les trois types de machisme existent encore sur la planète, mais les plus difficiles à démonter sont le machisme économique et le politique.

Il est aisé de comprendre pourquoi les capacités intellectuelles des femmes sont acceptées puisque cela sert la société directement, alors que tout prétexte est évidemment bon pour n’importe quel patron de ne pas payer les personnes selon leur capacité,

quant au machisme politique, il s’agit uniquement d’un sexisme stupide et rétrograde qui a encore moins de raison d’être qu’ailleurs puisque pour le bien du pays toutes les intelligences doivent être utilisées selon leur compétence, le politicien honnête devrait le comprendre et l’accepter.

Le machisme est issu de la domination animale des mâles sur les femelles, avec l’assentiment de ces dernières qui avaient besoin de protection dans une nature dangereuse quand elles étaient enceintes (probablement tous les ans).

Il était avantageux alors de laisser croire aux mâles qu’ils étaient les propriétaires responsables de la progéniture (d’où le terme de semence) alors qu’en toute apparence le travail était exécuté par les femmes. Le machisme est une rationalisation de ce comportement animal.

Le machisme n’a plus lieu d’être aujourd’hui d’autant plus que si les femmes doivent être protégées ce n’est plus de la Nature, mais des hommes, ces mâles imbus d’eux-mêmes par la culture (de mâle) dont les femmes sont pourtant elles-mêmes les grandes dispensatrices.

Car vous-mêmes mesdames trimbalaient dans votre cerveau une culture masculinisée depuis des milliers d’années ! À vous de faire le tri si vous en voyait une nécessité, car le mélange des cultures humaines de nations et de genres va s’opérer qu’on le veuille ou non par la mondialisation.

Les hommes, du moins les plus instruits, ont compris qu’ils n’étaient pas les véritables semeurs de vie, mais peut-être tiennent-ils à conserver un peu de pouvoir !

Le mariage est culturellement un acte religieux où l’homme prend possession d’une femme devant la société. Le mariage civil qui ne devrait être qu’un contrat entre deux personnes, égales devant les Droits de l’homme et la Loi, contient de façon sous-jacente cet héritage culturel.

Quand deux personnes veulent établir un contrat, elles le font ordinairement devant notaire, mais pas devant le maire. Le mariage est encore considéré de manière particulière, car il est nécessaire de traiter les autres personnes que sont les enfants (à venir ou présent) comme des objets qui n’ont aucun mot à dire dans la fabrication de leur existence,

quel que soit le résultat de cette fabrication, quels que soient les qualités ou défauts des parents eux-mêmes qui se considèrent narcissiquement, quels que soient le milieu et le lieu où va vivre cette progéniture, quelles que soient la société et la culture.

Les enfants ne sont pas des personnes légales. Ils n’ont droit à aucun contrat particulier individuel, pourtant ils sont, chacun, des personnes introduites sous contraintes dans une société qu’ils n’ont pas désirée.

Le mariage civil est un contrat de gros entre deux adultes. Il n’est pas individuel, puisque les enfants ne sont pas nommés dans ce contrat (et n’ont pas signé ni ne signeront jamais), et de ce fait il n’est pas juste, il est hors-la-loi et surtout hors les Droits de l’homme.

Chaque femme et chaque homme sont des êtres sensibles conscients et intelligents, chacun décide de la vie que d’autres lui ont imposée. Cette phrase parait sensée et conforme à ce que réclame le féminisme, et je suis parfaitement en accord avec elle, et si je la propose en examen à une femme, je suppose qu’elle sera d’accord.

Mais dans ce cas comment voit-elle le fait d’imposer l’existence à quelque chose qui deviendra une personne comme elle, et une fois sur deux à une autre femme, qui subira les conséquences de sa féminité dans un monde malsain pour tous et encore plus pour elle ?

Pouvez-vous vous plaindre d’être femme, si vous vous permettez de fabriquer un enfant qui a le risque de naitre femme alors que vous n’appréciez pas ce monde sexiste ? Pourquoi ne pas débarrasser le monde du sexisme avant d’y installer une personne.

La manière d’avorter des hommes est simple, c’est de ne pas reconnaitre l’enfant. Et puisque les hommes avortent, les femmes doivent avoir ce même droit qui n’est pas simplement un accouchement sous X, mais un véritable avortement. Et réciproquement si les femmes peuvent avorter les hommes doivent le pouvoir également.

L’acceptation sociale de l’avortement, c’est la reconnaissance de l’erreur sexuelle. Les humains ont le droit de se tromper même quand ils font un acte qui ressemble à de la procréation, mais qui n’en est pas un.

Le droit à l’avortement reconnait qu’une femme et un homme peuvent ne pas vouloir procréer tout en pratiquant l’acte sexuel, et qu’un oubli de protection ne contraint pas l’un et/ou l’autre à faire un enfant. L’homme comme la femme peut avorter.

En quoi l’avortement des femmes regarde-t-il les hommes, les bonnes sœurs, les femmes ménopausées, et toutes ces personnes qui n’accoucheront jamais ? Les hommes n’ont pas à légiférer sur l’avortement des femmes, ils peuvent éventuellement légiférer sur l’avortement des hommes.

Si les hommes se mêlent de gérer l’avortement ou pas des femmes cela signifie qu’il s’agit d’une question sociale, et que le corps des femmes ne leur appartient pas, et dans ce cas pourquoi celui des hommes leur appartiendrait-il ?

Les femmes ouvrent leurs jambes et accueillent un homme (à la fois) si elles le désirent, elles ont recours à la banque de sperme si elles le désirent, et avortent si elles le désirent. Elles sont donc totalement responsables elles et uniquement elles de la fabrication des existences, et de mon existence en particulier.

Les femmes sont maitresses de leur corps, donc de tout ce qui le pénètre, qui n’est pas du viol, et tout ce qui en sort, éventuellement un bébé, appelé aussi autre personne. En ce sens elles accordent à l’homme un rôle très secondaire, d’où la peur des mâles et un éventuel renouveau du machisme religieux.

Elles prennent ainsi à leur charge toutes les responsabilités de l’existence de l’humanité, et bien entendu tous les méfaits humains sur la planète, surpopulation, guerre perpétuelle de l’humanité contre elle-même, misère, famine, pollution, etc.

Il faut en priorité penser aux handicapés de naissance que vous mesdames fabriquez (avec la complicité des mâles) qui jusqu’à présent en prenaient l’entière responsabilité, maintenant cette responsabilité vous revient totalement. Faire un bébé est un crime.

Les hommes vont avoir beau jeu d’attaquer légalement les femmes quand elles auront pris la responsabilité totale de leur corps, de leur personne, devant la Loi, puisque chaque homme a été contraint d’exister par une femme responsable de cet acte de dictature absolue.

Les banques de sperme annulent la paternité génétique, puisque le géniteur peut être anonyme, seule la paternité de contrat est donc valable.

Les femmes ne veulent pas être violées, mais elles contraignent les personnes à exister, et à exister dans des conditions très risquées, sans que ça leur pose le moindre problème…

Aujourd’hui (comme demain), plus de 800 femmes sont condamnées à mourir pour avoir fabriqué une existence par simple incompétence.

Plus de 300 000 femmes meurent chaque année en mettant un enfant au monde. Si c’est gagner le Paradis qui vous intéresse, alors jouez Madame, il y a beaucoup plus de probabilité de gagner à ce jeu morbide de la Vie qu’au loto.

Pour éviter les problèmes de garde d’enfants après divorce, le couple devrait signer un contrat avant mariage à propos de cette garde éventuelle. C’est-à-dire qu’ils devraient savoir avant de se marier pourquoi ils vont concevoir un enfant.

Pendant des millénaires, les femmes ont sélectionné les hommes pour leur virilité et éduqué leurs garçons pour qu’ils soient agressifs afin de les envoyer combattre pour leur défense. Aujourd’hui, elles les culpabilisent d’être agressif envers l’autre femme, qui est parfois elle.

Une femme vit 8 à 10 ans de plus qu’un homme en moyenne, mais ça ne parait pas une raison suffisante aux mâles humains pour tenter de changer de sexe.

Si les femmes avaient la moindre intelligence, elles demanderaient beaucoup d’argent à la société pour mettre un enfant au monde. Je vous assure que si l’enfant valait cher à la société, l’éducation serait parfaite et il n’y aurait jamais besoin de prison pour corriger les fautes d’éducation, car il n’y en aurait pas.

Et les associés que nous sommes tous seraient cajolés tout au long de leur vie par les gouvernants. Est-ce que ce n’est pas votre devoir, pour le bien de votre futur enfant de passer un contrat avec la société : « Si tu veux mon enfant, si tu veux un associé, je veux que tu garantisses sa vie, son bienêtre. »

Et si la société refuse, proposez-le à une autre société, vous en trouverez bien une qui acceptera. Faites un syndicat de femmes pour défendre vos droits et surtout ceux de vos futurs enfants. C’est votre devoir de donner la meilleure vie possible à votre enfant…

Aujourd’hui un homme pour se reproduire doit demander l’autorisation à une femme. Alors que les femmes peuvent recourir à la science pour le faire sans homme.

Une société est composée d’associés. Pourquoi certains membres, les femmes, ont-ils le droit d’introduire de nouveaux associés dans la société alors que les autres n’ont pas ce droit ?

Les femmes se cachent derrière l’autoritarisme masculin, mais pour qu’il y ait une autorité il faut qu’il y ait une soumission acceptée. Les femmes (comme les hommes) ont le pouvoir de prendre un fusil quand elles se font violer.

Si elles ne prennent pas les armes, c’est qu’elles admettent leur condition d’infériorité. On peut toujours se battre jusqu’à la mort, et la mort des femmes, c’est la mort des hommes.

C’est marrant que la notion d’égalité soit uniquement examinée du point de vue de la réussite sociale. Les femmes ont la toute-puissance créatrice de l’espèce. Ce sont elles les décisionnaires en ce qui concerne la fabrication d’humains. Et la planète est surpeuplée !

Tous les criminels ont une maman. Tous les idiots ont une maman. Tous les handicapés ont une maman. Tous les dictateurs ont une maman, et même Hitler a eu une maman. Naitre en bonne santé et sain d’esprit est normal, mais tous ces autres, qui les a mis au monde sans prendre leur défense ?

Qui ne s’est pas impliqué ? Qui a laissé faire ? Pas de vie, pas de risque. Pourquoi concevoir le mâle qui va vous frapper ? Pourquoi mettre au monde une femelle qui va se faire frapper ? Pourquoi mettre au monde celui qui va vous dominer, celle qui va être dominée ?

Les femmes veulent tous les pouvoirs. Celui de création, elles n’ont même pas été capables de le gérer sainement. La surpopulation est la cause de tous les problèmes humains. Qu’elles gèrent d’abord le problème de l’esclavagisme de l’enfant avant de penser à elle.

Mettre un enfant au monde, alors qu’elles ne sont pas bien dans ce monde, c’est stupide, voire ignoble. La Terre est le berceau de l’humanité. Qu’attendent-elles pour nettoyer le berceau avant de pouponner ?

Le cerveau des hommes et des femmes n’est pas identique. Les cerveaux des hommes ne sont pas identiques entre eux, et les cerveaux des femmes ne sont pas identiques entre eux non plus.

La manière dont sont stockées les informations et les significations n’est pas identique, et surtout elle n’a pas de relation avec la manière dont la structure donne l’information ou la signification. Ce qui veut dire que les différences de structure entre humains et entre sexes a peu d’influence sur le contenu, et surtout aucun sur le sens du contenu.

Par exemple, l’objet pomme, son nom, et sa signification sont tous les trois stockés avec le même type de mémoire, qui sont très certainement des réseaux neuronaux, réseaux neuronaux qui n’ont pas la même structure dans aucun cerveau que ce soit pour les hommes et pour les femmes.

Les croyants sont parfaitement bloqués, ce qui démontre que la perfection est de ce monde. D’un côté, ils veulent nous faire croire que le libre arbitre existe et donc que tout le monde est responsable de ses actes, et de l’autre ils veulent nous faire croire que le genre est supérieur au libre arbitre, et donc que celui-ci ne peut transcender le genre, ce qui annule donc le libre arbitre.

La vraie question est de savoir si les capacités mentales peuvent transcender le genre, et si la société peut mettre dans le même sac égalitaire les hommes et les femmes, sont-ils égaux en volonté et en prise de décision, en capacité mémorielle, etc., et donc leur accorder mêmes droits et devoirs dans tous les domaines.

Après nous avoir fait croire qu’âme et libre arbitre existent, les croyants veulent nous faire gober qu’âme et libre arbitre ne transcendent pas le genre féminin ou masculin, et qu’il y aurait donc un esprit et un libre arbitre spécifique pour chaque genre, ce qui conduirait à ne pas gérer les personnes par les mêmes lois, et donc ne pas leur donner les mêmes droits…

Si l’on ne compte que les enfermements en prison suite à un crime les hommes sont majoritaires (plus de 96%) à près de 9 millions dans le monde.

Mais les femmes prisonnières de leurs hommes et par les lois islamistes patriarcales sont bien plus nombreuses, elles se comptent par centaines de millions dans le monde sans avoir commis d’autre crime que celui d’avoir été obligé d’exister avec le sexe féminin par maman, une femme violée patriarcalement.

L’abolition du masculinisme et du féminisme doit passer par la reconnaissance suivante : avant d’être une femme ou un homme, avant même d’être un humain ou un transhumain, je suis un être sensible, conscient, intelligent, je veux être considéré ainsi en première approche, après c’est selon mon bon vouloir, et ce n’est à personne d’autre de décider pour moi de ce que je suis intimement.

L’obligation d’exister éventuellement handicapé, doit faire oublier toutes les idéologies au profit de l’empathie que les êtres sensibles que nous sommes devrions avoir envers ces personnes qui sont nées plus faibles et pour servir, alors qu’il n’était absolument pas nécessaire de les contraindre à exister et encore moins handicapées.

Tous les humains individuellement et la société humaine doivent se poser la question de la validité d’imposer l’existence, et comment ils comptent dédommager la personne handicapée ou plus faible que les autres intellectuellement ou physiquement?

Le « reproductivisme » est une idéologie encore plus infecte que le machisme ou le féminisme. Unissons-nous pour combattre le « reproductivisme ».

Il est normal qu’une femme décide elle-même si elle veut engendrer un enfant ou pas. Elle prend des risques mortels et morbides à mettre au monde.

Mais dans ce cas puisque la question de risques est évoquée pour la personne mise en cause, pourquoi ce choix d’exister n’est-il même pas envisagé pour l’être dont on crée l’existence sans aucune maitrise de ce qu’il va être et devenir ? C’est bien lui qui court le plus de risques, n’est-ce pas ?

S’il n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la souffrance ? »

Faim
E. Berlherm (Mai 2016)


(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/Aw1rXhQAkyg)


samedi 14 mai 2016

La justice et l’obligation d’exister

Si vos constructeurs vous ont fabriqué avec une intention, vous sentez-vous tenu de réaliser ce pour quoi ils vous ont fabriqué, que ces fabricants soient des humains comme vous ou bien des êtres supérieurs ? En quoi vos propres intentions seraient-elles inférieures à celles de vos fabricants ?

Pour contraindre l’humanité à progresser, nous devons la mettre devant l’évidence de ses contradictions, de ses fautes, et de ses erreurs. Il faut l’attaquer sur les notions de droits comme l’ont fait les aborigènes australiens pour récupérer une partie de leur terre accaparée par les colonisateurs anglais.

Nous pouvons également traiter ça à l’américaine, et faire payer très cher une erreur de fabrication d’un être humain. Le moindre handicap de naissance doit être au minimum dédommagé à la hauteur de celui d’un handicap causé volontairement sur une personne après sa naissance.

Ces droits, la Société les a pourtant inventés, mais elle ne les respecte pas systématiquement. Certains, pourtant primordiaux, sont passés sous silence. Il faut donc contraindre la Société à changer, à l’aide de ses propres Lois. Ça ne devrait pas être trop difficile d’obliger la Justice à se respecter elle-même, n’est-ce pas ?

Trois notions primordiales « oubliées » par la société peuvent être portées à son attention et être utilisées de plein droit par toute personne ou association qui se sentiraient concernées et qui voudraient utiliser ce moyen pour se faire entendre internationalement, ce sont :

1) L’obligation d’exister. Cette notion capitale ne figure nulle part et même pas dans les Droits de l’homme alors que personne ne demande à exister de quelque manière que ce soit, même pour être un dieu.

2) Le dédommagement et la réparation pour les handicapés de naissance. Le handicap de naissance est pourtant constant sur toute la planète et sans doute considéré comme un dommage collatéral. Est-il juste d’être contraint d’exister et de devoir subir les conséquences d’un choix dangereusement imprudent fait par une autre personne ?

3) L’impossibilité du libre arbitre. Le doute doit profiter à l’accusé, or le libre arbitre n’a jamais été démontré officiellement, et d’ailleurs cela est impossible. L’éducation, elle-même, est faite comme si nous en possédions un.

Les enfants sont encore frappés ou punis comme s’ils étaient responsables d’exister, et d’être comme ils sont physiquement et mentalement, et de ne pas accepter les leçons qui leur sont imposées, alors que nous naissons tous vierges de culture comme des pages blanches du livre qu’est notre cerveau.

Cerveau, qui nous est également imposé, fabriqué par nos géniteurs qui sont à la fois architectes et maçons de nos corps, mais qui n’ont stupidement rien compris de ce qu’ils étaient eux-mêmes puisqu’ils continuent de s’acharner à régler le comportement de leur progéniture par le moyen de la punition, de la coercition, de la souffrance, et de la mort.

Je propose donc d’utiliser ces points de façon ponctuelle devant un Juge, sur des procès simples, en ayant recours à des plaignants ou des accusés qui voudront bien participer à l’amélioration du système, de façon à ce que Jurisprudence fasse force de loi. Mais rien n’empêche par ailleurs que des députés honnêtes défendent ces propositions devant le parlement afin de légiférer directement…

1) L’obligation d’exister :
Il n’est pas possible de se sentir intelligent, sensible, conscient, de se prétendre un être moral, éthique, juste, et de contraindre quelqu’un, une personne comme soi, à exister, même et surtout si l’on imagine de l’appeler son enfant et de prétendre l’aimer. Il n’est pas possible de voir de la Justice dans l’acte d’imposer à quelqu’un d’exister.

Il n’est pas possible de voir de la Justice dans l’acte d’imposer à quelqu’un d’exister sans maitriser la fabrication de son existence, donc de son corps et de son intellect. La procréation n’est qu’un acte animal, mécanique, effectué par des êtres mécaniques.

Est-ce que « la fin justifie les moyens » est un système acceptable par la maison justice ? C’est-à-dire est-ce que l’envie de procréation, et la vision culturelle et sociale d’une humanité immortelle, par ceux qui existent, sont suffisants pour que la maison justice oublie le vrai sens du mot Justice, celle issue de notre humanité sensible et consciente ?

Un des principes de base des droits de l’homme est qu’à la naissance vous ne servez à rien ni à personne, sinon c’est qu’on a prévu pour vous la place que vous allez occuper, comme si vous n’étiez qu’un rouage familial ou social, c’est-à-dire un esclave. Si vous ne servez à rien pourquoi vos parents vous ont-ils mis au monde ?

Faire un bébé est un crime en soi, du pur esclavagisme, puisqu’il est fabriqué pour le service du fabricant, quel que soit ce service : par exemple avoir besoin d’un être objet à qui l’on demande son amour après avoir risqué son enfer terrestre comme si la Terre manquait de personnes à aimer,

avoir besoin d’un serviteur social, d’un remplaçant social comme boulanger à la place du boulanger, se croire important au point de penser que ses gènes ne doivent pas disparaitre alors que l’on sait que tout évolue, etc. Le faire à l’aveugle sans maitriser sa fabrication est un crime supplémentaire. L’installer dans ce monde belliqueux et malsain est encore plus criminel.

Tout ça, si vous êtes une personne de Droit bien entendu. Ce qui s’applique à vous s’applique également à cette personne que vous désirez fabriquer, mais en tant qu’animal vous n’êtes qu’une machine sans aucun état d’âme.

La mise en danger de la vie d’autrui est un délit, donc la Loi interdit cette mise en danger, et dans le cas de la mise au monde c’est une mise en danger infinie comparée à l’absence totale de danger de l’inexistence.

Je n’ai pas prémédité de vivre, monsieur le juge, mes parents l’ont peut-être fait pour moi.

Pourquoi celui qui engendre ainsi que ses complices sociaux n’auraient-ils pas la responsabilité d’engendrer et tout ce qui s’ensuit qui est nécessairement inclus dans cet acte initial volontaire ?

Si vous tirez quelqu’un dans votre potager et qu’il piétine vos salades, est-ce lui ou vous le responsable ? Si un dieu crée le jardin Univers et qu’il installe Adam et Ève dans ce jardin, est-ce lui ou les deux humains les responsables des dégâts ? Si vous fabriquez un enfant et que vous le mettiez au monde dans le jardin France, est-ce lui ou vous le responsable des dégâts qu’il cause ?

Êtes-vous responsable, vous le fabricant, des dégâts causés sur l’être fabriqué et sur la non-viabilité du lieu où vous l’installez. Votre enfant, cette autre personne, doit-il aimer et respecter ce lieu, et vous respecter vous-mêmes, parce que vous en avez décidé ainsi ?

La mise au monde n’est pas un droit naturel, c’est un pouvoir naturel, comme d’utiliser ses muscles pour se mouvoir, et puisque c’est un pouvoir, il doit être régulé. Faire un enfant c’est faire une personne, c’est ajouter un associé à la nation, associé dont les autres devront tenir compte (vie, éducation, santé, mort).

Le pouvoir de faire un enfant doit être géré par l’ensemble de la nation de façon démocratique. Faire un enfant est d’abord un risque pour l’enfant lui-même (et pour la femme qui va enfanter), de quel droit poussez-vous une personne à prendre des risques ? La liberté de faire un enfant ne peut être un droit équitable, puisque ce n’est pas une liberté pour cette autre personne qu’est l’enfant.

La création d’une existence ne sert que ceux qui existent déjà, or personne ne maitrise cette création. Seuls les animaux fabriquent une existence sans se poser de question…

2) Dédommagement pour un handicap de naissance :
L’enfant handicapé a été conçu volontairement. Les risques sont connus tout le monde les connait. C’est tous les jours que naissent des enfants handicapés.

L’enfant handicapé a donc été conçu en toute connaissance de cause et d’effet, donc il a été volontairement handicapé par ses géniteurs et sans aucune précaution, sans que la société qui légifère dans tous les domaines se préoccupe le moins du monde de cette constance à fabriquer du handicap, alors qu’il n’y a aucune nécessité de fabriquer le moindre être vivant.

Alors que l’action de procréation, cette fabrication à l’aveugle et aléatoire d’une personne sensible, consciente, intelligente, et mortelle est l’action la plus importante qui soit pour un être humain qui se vante lui-même d’être conscient, intelligent, et sensible.

Vous pouvez faire subir n’importe quels sévices avant la naissance au futur bébé la Loi ne s’en inquiète pas. Vous pouvez le rendre aveugle, tétraplégique, cul de jatte, ou autres tortures ignobles sans aucun problème légal.

Votre corps vous appartient et la Chose à l’intérieur est comme votre foie ou vos poumons, vous pouvez picoler et fumer tant qu’il vous plait, endommager tous vos organes, le précurseur de l'enfant y compris, la Société ne s’en mêle pas. La Société espère simplement que votre intérêt va dans le même sens que le sien.

Mais comme vous pouvez accoucher sous X et vous débarrasser de l’organe surnuméraire une fois naturellement expulsé, votre bénéfice dans la viabilité de la Chose n’est pas vraiment démontré. La Société mise sur les statistiques, comme un bon joueur, pour y gagner un peu, mais constamment.

Des handicapés de naissance ont-ils le droit de revendiquer et de réclamer la tête des responsables de leurs misères et souffrances quotidiennes ? Pourquoi non ? Les créateurs d’existences ne sont-ils donc pas libres ?

S’ils sont libres, c’est qu’ils ont jeté volontairement leur propre enfant dans cet enfer terrestre, ne me dites pas qu’ils ne savaient pas que le handicap n’était pas une alternative connue, une loterie, qu’ils ne savaient pas que ce tirage au sort dément ne pouvait pas arriver à la personne qu’ils ont fabriquée à l’aveugle !

Nous n’en sommes plus au premier taré de naissance. Il n’y a plus aucune surprise à propos de ses déficiences physiques ou mentales, c’est tous les jours que le couperet tombe sur la tête de « milliers » de bébés.

Qu’aurez pu accomplir cette personne si elle avait été dotée des capacités des meilleurs d’entre nous ? Vous devez imaginer Mozart et ce que vous lui auriez dû si vous l’aviez rendu incapable d’accomplir son œuvre. Vous devez imaginer Einstein et imaginer ce que vous lui auriez dû si vous l’avez rendu incapable de penser.

Vous devez imaginer le meilleur de tous les athlètes, le plus intrépide des aventuriers, le plus doué des artistes, le plus extraordinaire des inventeurs, et voir l’enfant que vous avez conçu handicapé comme un de ces génies dont vous avez coupé les ailes dès la naissance. Remboursez-le. Réparez-le. Dédommagez-le à la mesure de sa souffrance et du manque à réaliser.

De quel droit une autre personne peut-elle décider à la place d’autrui de ses souffrances, de sa mort, ou même de son enfer ? De quel droit une personne peut-elle prendre la décision unilatérale de fabriquer l’existence d’autrui tout simplement, mais aussi, comble du sadisme, de le faire exister, quelles qu’en soient les conséquences pour lui ?

Société ! dédommage cette personne d’exister pour ton service, mais incapable d’accomplir ses rêves éventuels parce que tu as lancé sa fabrication sans maitrise et sans vergogne pour le seul besoin de remplacer tes associés qui meurent après une vie inutile à ton service, et très souvent misérable en supplément.

Société ! souviens-toi de tes morts dans les guerres mondiales, fais le décompte des souffrances dans tous tes hôpitaux, fais le compte de tes chômeurs, de tes grévistes, de tes manifestants.

Si vous handicapez une personne au cours de sa vie, par une action involontaire, mais dont le résultat était prévisible, vous avez commis un crime par imprudence. Cela s’applique très exactement au handicap de naissance.

La procréation est censée être volontaire et son action conduit extrêmement fréquemment à un handicap pour la personne qui est fabriquée à l’aveugle, sans aucune maitrise, et tout à fait aléatoirement.

Le risque est connu, prévu de très longue date. Des milliers d’exemples quotidiens de handicap de naissance s’affichent à la vue de tous. Personne n’est pris en traitre. Vous les parents vous êtes conscients des risques que vous faites courir à autrui, votre propre enfant. Vous êtes un criminel par imprudence, même quand aucun handicap apparent ne se manifeste dans les jours qui suivent la naissance.

Le handicap peut être d’origine génétique et se manifester au cours de la vie de votre enfant. Ce n’est pas parce que vous courez vous-même ce risque que vous devez le faire courir à autrui. Votre enfant n’est pas vous, il n’est pas une reproduction de vous (deux), il n’est pas votre continuité, il est une autre personne.

Si vous et la société complice acceptez de fabriquer un handicapé, dédommagez-le de cette existence que vous avez volontairement foiré, car il n’est jamais obligatoire d’imposer l’existence à qui que ce soit.

Loi du talion : une personne contrainte d’exister dans la souffrance toute sa vie (ou une partie), peut-elle faire souffrir père et mère et société autant qu’elle a souffert ? Si je suis rendu aveugle par ma mère une minute après ma naissance la loi du Talion s’applique, mais si je suis rendu aveugle avant ma naissance (si je nais aveugle) la loi du Talion ne s’applique pas, pourquoi ?

Toute personne est mise au monde, pour être un sociétaire à part entière. Il est fabriqué pour ça, dans ce but particulier tout en ayant le droit de choisir librement sa société, les Droits de l’homme le précisent dès le premier article avec : « nous naissons libres et égaux en dignité et en droits ». Comment le dédommagez-vous de ne pas pouvoir occuper sa place de sociétaire quand il nait handicapé ou quand il le devient ?

Volonté rétroactive : Je vous interdis de fabriquer mon existence, quelle qu’elle soit, quel que soit le corps, quel que soit l’intellect, quel que soit le milieu, quels que soient le lieu et l’époque. Je fais cette interdiction rétroactivement puisque, ce que vous avez fait et mal fait, vous ne pouvez le défaire.

Et comme cet acte ne peut n’être ni défait ni réparé, je veux être dédommagé de tous ces méfaits que vous avez commis à mon encontre. Je veux que vous dédommagiez mes peurs, ma misère, mon malêtre, ma souffrance, et tous les crimes que vous avez commis sur moi, en particulier mise en danger, inégalité de traitement, et esclavagisme.

3) Impossibilité du libre arbitre :
À quoi sert un procès dans notre système de justice sociale ? D’abord, il sert à départager deux parties qui sont opposées, ces deux parties pouvant être l’accusé d’un délit ou crime face à un représentant de la société.

Les enquêteurs sont sociaux, les avocats de l’accusé sont sociaux, les accusateurs sont sociaux, les juges sont sociaux, ils sont donc tous représentants de la société contre un accusé formé (mal, voire très mal) par la société également.

Accusé dont la fabrication de l’existence a été approuvée par la société, dont le corps et l’intellect sont le résultat de cette fabrication non maitrisée et surtout non désiré par l’accusé lui-même, dont l’éducation est ordonnée par la société,

donc à aucun moment l’accusé n’est maitre de ce qui le concerne puisqu’il n’est pas maitre de ce qui l’initie ni des capacités qu’on lui fournit sans que personne ne maitrise quoi que ce soit, à peine la copulation initiale qui l’a engendrée.

(Quelqu’un est-il maitre de l’automate qu’est son cerveau ? J’aimerais bien connaitre la méthode.) Un tel procès est donc tout d’abord une recherche de la vérité. La société accuse une personne d’avoir contrevenu à des lois que la société a elle-même instaurées.

Une personne qu’elle a contrainte d’exister et tenté de formater elle-même à son propre système, ce qui globalement fonctionne, mais jamais finement et surtout si on n’y veille pas avec soin, ce qui est le cas très souvent. Beaucoup d’enfants sont analphabètes en atteignant leur majorité. En gros, la société accuse de mauvais comportements la machine humaine qu’elle a fabriquée et réglée elle-même.

Mais essayez donc d’accuser la société, cette autre partie dans ce procès, de mensonge, de faux témoignage, de crapulerie ! Pourtant la société n’a jamais démontré l’existence du libre arbitre !!!

La recherche de la vérité partielle, celle de l’individu, ne doit-elle pas être contenue dans une recherche de vérité générale celle de notre fonctionnement de machine humaine sans libre arbitre à qui l’on impose d’exister donc sans aucune responsabilité ?

Nous sommes des machines sensibles, conscientes, ayant pas mal de capacités de traitement de l’information, et de degrés de liberté, mais nous n’en sommes pas moins des machines puisque sans libre arbitre, et surtout, le comble de toute cette absurdité judiciaire, nous sommes chacun d’entre nous contraints d’exister à la demande sociale elle-même.

Le second but de la société est que ce procès serve de moyen d’autoapprentissage pour les autres sociaux qui sont tentés de contrevenir aux lois, mais depuis le temps que les humains sont menacés de prison et de mort rien n’a jamais changé. Pourquoi ? Parce que l’éducation des personnes n’est pas faite sur un bon modèle de personne.

Les humains ne sont pas d’origine divine, mais d’un univers mécanique et ne possèdent pas de libre arbitre. L’éducation de ces deux êtres totalement différents ne peut pas être identique.

Les êtres humains sont tous contraints d’exister comme tout être vivant, mais nos intelligences le comprennent plus ou moins consciemment, et beaucoup d’entre nous réagissent à cette contrainte d’existence par le rejet social de différentes manières.

Avons-nous le droit de ne pas accepter le sort qu’on nous impose dans une société qui se dit antiesclavagiste et qui en a même fait un crime imprescriptible ? Bien entendu, puisque la société elle-même l’affirme et encourage à résister contre toute forme de dictature. Parents et société sont des dictateurs et le seront toujours quoi qu’ils en disent, et quel qu’amour repentir ils manifestent après coup.

Que penseriez-vous si des robots fabricants d’autres robots à leur image, les envoyaient en prison pour défaut de comportement en leur disant qu’ils sont punis parce qu’ils n’ont pas fait ce que leurs logiciels et leurs données leur commandaient de faire ? Je suppose que vous répondriez que les fabricants feraient bien de réviser les bugs qu’ils ont faits en programmant leurs « enfants » robots…

Si vous modifiez le câblage électrique ou électronique de votre voiture et que vous avez un accident, l’assurance ne marchera pas, vous serez responsable.

En me parlant, vous modifiez le câblage de mes neurones, vous devenez donc responsable de mes actions ! C’est d’autant plus vrai avec un enfant que vous avez conçu et éduqué de A à Z vous-mêmes ou la société. Le problème est l’incompétence humaine dans ces domaines, conception et éducation !!!

Nous sommes nous humains, même en tant que machines, capables de lire le panneau « Libre arbitre impossible, changement de direction ». L’impossibilité du libre arbitre n’est pas incompatible avec ce changement de direction. Nous devons le faire et revoir tout le système éducatif dont dépend la vie de chacun, celui de la société, et l’avenir de l’humanité sur la planète si elle en a un.

Le moindre des humanismes passe par la compréhension aussi exacte que possible de ce que nous sommes. (« Si j’ai compris, ils comprendront » est une maxime rationaliste et honnête.)

D’où vient le blocage à tout changement radical de la société ? Des plus riches. Ils ne veulent pas que des modifications sociales entrainent la perte de leur mode de vie de nabab pendant qu’ils existent eux et leurs descendants directs, c’est un comportement profondément animal. Et comme ils ont les moyens de payer des lobbys, rien ne leur résiste.

C’est pour cela que je propose de miser sur l’honnêteté d’un petit juge dont le jugement fera jurisprudence. Peut-être même pourrait-on trouver quelques personnes prêtes à apprendre le métier de juge afin de faire passer l’une de ces lois ! Dix ans d’apprentissage, c’est court pour un tel but.

C’est la société, par le biais des sociétaires que sont mes parents, qui a lancé la fabrication de mon corps, c’est elle qui l’a configuré par l’éducation, en quoi suis-je responsable de son fonctionnement puisque vous ne m’avez pas fabriqué avec un libre arbitre ? Ce n’est pas l’affirmation péremptoire que je possède un libre arbitre qui va m’en donner un.

Si pour le libre arbitre le principe de précaution a été inversé, pourquoi ne pas en faire autant avec la télépathie : « Je suis télépathe monsieur le Juge, affirme son avocat véreux, cet homme est innocent, je le lis dans son esprit, je vous le garantis sans facture. »

Nous sommes responsables devant la Loi uniquement si le libre arbitre existe. Ne vous parait-il pas important de savoir officiellement si le libre arbitre existe ? Le gouvernement a-t-il demandé que cette recherche soit effectuée scientifiquement ? Le législateur et la Justice ont-ils demandé officiellement que la recherche sur le libre arbitre soit effectuée ?

Le CNRS ou autre organisme scientifique officiel a-t-il fait une recherche sur le sujet ? Il s’agit d’une recherche technologique qui revient à des chercheurs et non à des philosophes. Si la recherche a été faite, les résultats nous appartiennent. Je veux connaitre ces résultats. Je veux pouvoir en discuter.

Je veux connaitre les arguments utilisés par le législateur pour faire ses lois, et ceux de la Justice pour punir les gens et s’autoriser à les enfermer hors du monde entre quatre murs dans des conditions toujours inacceptables.

Surtout sans que ça serve à quoi que ce soit ni pour la société ni pour les personnes enfermées, qui n’ont pas demandé à naitre, et ont été éduqués en grande partie par la société qui se permet de les punir sans se corriger elle-même.

En refusant de reconnaitre l’impossibilité du libre arbitre, la maison justice est Hors-la-science, c’est-à-dire Hors-la-connaissance et donc Hors-la-raison… la maison justice est hors la Justice morale.

Environ 96% des criminels sont des hommes (et 100% des fabricantes de criminels sont des femmes). Est-ce que ça signifie que les hommes sont plus portés aux crimes que les femmes ? Ou bien est-ce que ça signifie qu’on a plus criminalisé le comportement des hommes que celui des femmes ?

Le plus grand crime humain n’est-il pas de mettre un enfant au monde dans des conditions de vie inacceptable, dans un monde où l’on fabrique volontairement tant de criminels et tant de victimes ?

Les humains pensent que toutes les fonctionnalités de notre corps, donc de notre pensée, sont identiques entre humains, par exemple nos volontés, nos désirs, nos émotions, seraient identiques, et même une sorte de fonction de contrôle (le libre arbitre) qui serait identique chez tous les humains, contrôle comportemental du désir, des émotions, etc.

C’est assez bizarre comme raisonnement. Encore une invention des croyants : le logiciel divin est parfait, tous les humains sont égaux devant leurs capacités mentales et leurs compréhensions, et donc le devoir et quel que soit leur âge, puisque nous faisons tous partie d’une humanité figée dans un type d’homme et de femme depuis Adam et Ève.

Qu’est-ce qu’une prison ? Un lieu où le type de société qu’on y rencontre est encore plus stupide que la société qui l’a établi. La personne qu’on y envoie ne risque pas d’apprendre à aimer la société précédente, celle qui l’a contraint d’exister pour subir cet enfer.

La victime se plaint du criminel, mais se plaint-elle de la société qui a laissé faire le criminel et permit qu’il se développe par son laxisme dans l’éducation ?

Aujourd’hui (comme demain), sur Terre, plus de 800 femmes sont condamnées sans jugement à mourir pour avoir fabriqué une existence, leur seul crime est d’être simplement incompétente à la procréation.

Aujourd’hui (comme demain), sur Terre, des milliers de bébés sont condamnés sans jugement à naitre handicapés par des États complices, ce qui est plus horrifiant qu’une charia islamique, puisque ces bébés n’ont commis d’autre crime qu’exister à la demande d’autrui et des sociétés qui les condamnent toute leur vie à ce fardeau.

S’il n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la souffrance ? »

Faim
E. Berlherm (Mai 2016)


(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici https://youtu.be/Q425bk0yRsE)