dimanche 1 mai 2016

La beauté et l’obligation d’exister

(J'ai supprimé les images de la vidéo dans cet article, si vous êtes intéressé, voyez le lien à la fin.)

Les quelques images qui suivent sont une « ode » à la beauté de la nature (les lettres O.D.E. sont également les initiales de « Obligation D'Exister »).

Une fois qu'ils existent, la plupart des gens se laissent berner par la culture qui les enjôle avec de soi-disant « beautés de l'existence ».

Cela permet sans doute de mieux accepter cette vie que l'on vous a imposé.

Mais je pense que l'on peut profiter de cette existence, cadeau empoisonné, impossible à refuser, sans se laisser manipuler par des croyances populaires stupides.

Le but de cette mise en garde n'est pas de vous dégouter de la vie, au contraire elle pourrait vous permettre d'en profiter à fond.

Cet avertissement devrait vous permettre d'éviter par votre comportement inconsciemment et paradoxalement égoïste de contraindre une personne à exister uniquement pour votre service et le service social,
et cela tout en lui faisant risquer une vie de malêtre, de misère, malsaine ou belliqueuse, en commençant par un lourd handicap de naissance pour finir absurdement par mourir après cette vie de malheur, et tout ça pour rien en ce qui le concerne,
mais sans aucun bénéfice pour vous, puisque vous allez être prisonnier de ce boulet que vous devrez tenter d'insérer dans la société, pendant au minimum 18 ans.

Que de beau et jeune temps perdu pour le malheur d'autrui !

Il n'y a pas de dieu(x) et la démonstration en est faite. Toute religion est un conte de mauvaises fées. Quant à la croyance, elle est une fonction mentale qui est un virus dans votre logiciel mental.

Cette croyance, c'est l'incommensurable orgueilleuse prétention en l'infaillibilité de votre propre décision concernant l'existence de vos dieux sans preuve et la validité de votre religion.

Vous êtes pardonné, car le libre arbitre n'existe pas, la démonstration en est faite également, mais n'en abusez pas !

Quelque chose ne peut être qualifié que par rapport à autre chose, le beau par rapport au laid, le bien par rapport au mal, la perfection par rapport à l’imperfection, etc..

Ce qui signifie qu’un dieu ne peut être parfait lui-même que par rapport à une imperfection qui ne peut qu’exister et donc détruire l’imperfection de son absoluité. Un dieu ne peut donc être parfait.

Votre dieu n'est parfait que parce qu'il a créé l'imperfection, ce qui le rend donc imparfait puisqu'il est Tout, ce qui annule sa divinité. (Il faut admettre que c'est amusant la religion !)

Si vous aimez tant la beauté que ça madame, monsieur, société, attendez donc d'être au paradis pour fabriquer une personne, qui ne vous en voudra pas, je vous le souhaite malgré tout, d'être belle et éternelle dans un beau jardin.

Vivre une vie intelligente n'est pas être prisonnier de plusieurs autres.

Chercher la beauté de la Vie n'est pas créer la laideur des innombrables handicaps individuels et des éternels conflits humains.

Chaque être vivant est, comme nous-mêmes les humains, dans l'obligation d'exister, et doit supporter tous ses mécanismes stupides de violence, de souffrance, et de mort, de lutte de vie contre vie,
pour nourrir finalement d'autres vies en compost, sans aucun but, que le stupide et absurde mécanisme de l'univers. Trouvez-vous ce principe beau ?

Il est très paradoxal d’aimer la beauté, puisque la beauté est une production de notre cerveau.

En fait ce qu’on aime, c’est de produire la beauté dans notre cerveau, en cherchant des lieux, par exemple des paysages, ou des objets qui produisent une impression de beauté.

Aimer la beauté, c’est aimer produire l’excitation de beauté dans notre pensée.

La beauté est un phénomène qui résulte d'une similitude des mécanismes humains. Elle est à la fois subjective, relative et sociale.

La beauté d'un objet est affectée simultanément à sa perception. Cela tient à nos fonctions mentales.

Le gout ou le sens du beau est un objet mental acquis.

La beauté est une fonction mentale acquise comme le sens spatial. Elle est acquise à partir de très nombreuses corrélations.

La beauté est donc individuelle et totalement subjective, mais comme elle est commune à toute l'humanité, elle est nécessairement engendrée par des bases communes.

Les humains préfèrent pour leur malheur le bien pour eux au beau général.

Il y a plus important que de posséder le beau, c'est de pouvoir créer le beau.

Je ne sais pas si un homme en train de se noyer trouve l'océan beau. Je ne pense pas qu'il ait le temps d'y penser. Ce qui implique que la beauté ne dépend pas que de l'objet, mais du contexte de sa perception.

Aimer la beauté de ce que l’on voit, la beauté de la Vie, n’est pas aimer la Vie.

La Vie n’est pas aimable, elle est une obligation qu'ils (parents et société) nous font d'accepter notre corps, nos parents, la société, la culture, le milieu. La beauté est un point de vue personnel.

Il n'y a ni couleur ni espace hors de notre tête, tout ce que nous percevons du monde est une fabrication de notre système nerveux, aussi bien les sons, que les couleurs, et même la sensation spatiale, ce qui est pour cette dernière le plus difficile, sans doute, à imaginer donc à comprendre.

Ce que nous trouvons beau, nous le trouvons ainsi par une sorte de narcissisme mental, qui signifie que nous aimons ce que produisent nos activités mentales, et c'est stupide.

Si l'être humain tue la beauté animale, le tigre, le cerf, le vison, l'oiseau, etc., je ne vois pas pourquoi un être aussi laid qu'un humain ne pourrait pas servir de cible aux tueurs.

J'ai plus d'empathie avec un bel animal qu'avec un humain, copie difforme d'un asticot qui se vêt pour maquiller sa laideur.

Imaginez qu’avant votre conception, en tant qu’âme, vous entendiez la discussion de vos parents sur l’envie qu’ils ont de vous mettre au monde.

En fait, vous les entendez discuter de la qualité de l’enveloppe charnelle qu’ils vont vous donner.

Vos parents ne savent absolument pas quel corps va vous échoir. Ils espèrent que vous allez être très beau(belle) et très intelligent(e), mais ils savent aussi parfaitement quels risques court votre future enveloppe charnelle.

Ils n’osent imaginer le pire : tétraplégie, hydrocéphale, phocomèle, mongolien, élephantman, inversion de sexe, etc., mais ils ont tellement envie de pouponner, d’être des parents modèles…

Vous entendez ce discours avec horreur. Quoi ! Ils ne maitrisent rien et ils veulent m’engendrer. Au secours ! Je risque l’enfer ! Ne me mettez pas au monde ! Je suis bien comme je suis. Je ne veux pas exister.

Ce qui compte pour la nature, la vie, l’évolution, c’est la reproduction, ce n’est certainement pas la bonté, la gentillesse, le bienêtre, et encore moins le bonheur et pas plus la beauté.

La Nature s’en fout. La Nature n’en a cure de votre hure, de votre belle ou sale gueule. Votre mère vous pond et tant mieux pour la Nature.

Gaïa n’a aucun principe moral. Elle désire de la chair vivante et pullulante sur son dos pustuleux.

Gaïa aime le pou humain, car il est cancérigène en soi, mais aussi pyrogène et désertifiant.

Si tu veux un beau jardin, un beau berceau où couver ton petit, fais-le toi-même dis Gaïa à Maman, moi je m’en tape, seul compte le nombre et la bonne santé du pouvoir reproducteur que je vous ai donné, vous n'êtes qu'un véhicule pour mes œufs.

La Vie est une monstruosité commise par l’univers qui n’a rien à faire de la misère, de la souffrance, de la mort.

La Vie ne fonctionne que par réplication et ne se soucie absolument pas de la qualité et des bienfaits de votre vie, bienfaits ou plutôt méfaits que vous en tirerez à vivre pour le service d’autrui.

L’univers est une mécanique, la Vie est une mécanique, les humains sont des mécanismes initiés par l’univers. La Vie est un combat violent de la Vie contre la Vie.

La vie n’est une sinécure pour personne. Créer une vie pour un être conscient de tout ça est une monstruosité sadique.

Créer une vie est une monstruosité d’esclavagiste qui a besoin pour l’accompagner dans la vie d’un petit souffre-douleur, qui a besoin d’un bâton de vieillesse, qui a besoin pour la société de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon.

Quand vous créez une existence, c’est pour vous servir, car ce n’est certainement pas la non-existence qui a demandé à exister.

Mais comme l’utérus maternel est le laboratoire de Frankenstein, eh bien, n’importe quel handicapé monstrueux peut en sortir.

Créer un être humain, c’est jouer à la roulette russe sur sa tête, et sur celles de millions d'autres quand il s'agit d'un Hitler.

Fabriquer une personne, c’est jouer à la loterie sur un être qui n’a rien demandé alors que pour vous-même le procréateur vous demandez le beau, le bien, le bon, ce que vous ne pouvez, admettez le, avec certitude accorder à votre propre progéniture.

À fabriquer cette existence sans aucune maitrise, vous êtes soit idiot, soit sadique, soit négrier, probablement tout ça à la fois.

La ville n'est pas en beauté, mais parfois un peu de beauté se cache en ville.

La beauté dans notre environnement urbain est ponctuelle, il faut concentrer son regard pour la percevoir au milieu de la laideur, comme un tableau d'artiste sur un mur de béton, ou comme une fleur dans un pot dans un salon.

Si vous dites que la tour Eiffel est belle alors vous devez dire que tous les pylônes d'œdéeff sont beaux. La tour Eiffel est le symbole d'œdéeff, elle est la mère de tous pylônes métalliques.

Il est temps de trouver une énergie plus esthétique que les éoliennes, car un champ d’éoliennes est vraiment d’une grande laideur. Encore un problème de la surpopulation…

Admirez ce beau champ de tours Eiffel !

De ces cinq grands coupables, je ne sais lequel est le plus ignoble: la femme qui est la créatrice-dictatrice suprême,
l’homme qui est nécessaire comme jouet et acteur dans tous les domaines de la filouterie humaine,
l’agriculteur indispensable à la vie et qui sabote la planète,
le financier, car tout notre jeu culturel est traduit sous forme argentifère,
et le dirigeant politique qui gère ce beau monde à le poubelliser, alors que son devoir théorique est d’en faire un paradis.

Quant à moi, je les mets tous dans le même sac, avec un malus malgré tout pour le dirigeant dont le rôle est de contrôler le foutoir, mais qui ne fait rien en toute connaissance de cause depuis plus de cinq-mille ans.

Votez svp pour celui qui a votre faveur, n’oubliez pas la première, elle est sans scrupule, doucereuse, séductrice, et maintenant elle veut diriger le monde.

Un dictateur basique ne peut être un bon gouvernant.

Être très belle, jolie Madame, ça n’est pas facile, cela demande que des millions d’humains s’accordent pour le penser et le dire.

Les femmes se sentent belles quand les hommes les regardent. Les fleurs sont belles et ne sauront jamais pourquoi… Sont-elles du même genre de beauté?

Il semblerait, selon les préhistoriens, que soixante-quinze pour cent des peintres de la préhistoire étaient des femmes... Ainsi débuta le maquillage.

Regardez-vous dans une glace. Vous trouvez-vous si belle que vous deviez créer une autre existence telle que la vôtre ?

Contemplez ce que vous avez réalisé. Vous parait-il nécessaire de fabriquer un autre destructeur du monde tel que vous ?

Le principe des humains (des femmes), quand ils font un enfant est celui-ci : j’espère que mon enfant sera beau, fort et intelligent, mais dans le cas contraire je m’en fous, de toute façon c’est moi qui l’éduquerais, le façonnerais, l'imprègnerais de ma culture,
et je ferais tout pour qu’il ne se pose pas la question de la création de son existence débile et mortelle, par l’amour ou la crainte s’il le faut.

De toute façon une fois en vie, il ne peut que continuer de vivre, c’est ainsi que ça s’est toujours fait.

Loi du talion : si un enfant nait laid (se perçoit laid) a-t-il le droit d'enlaidir ses deux parents ?

À quoi sert de faire des OGM, à quoi sert de faire de l’agriculture et de l’élevage intensifs, alors qu’il suffit de ne pas contraindre des personnes à exister pour avoir à bouffer la merde qu’on leur fabrique parce qu’ils sont trop nombreux, alors qu’ils n’ont pas demandé à exister et encore moins à exister pour être un esclave mal nourri ?

Comment se fait-il que les plus de six-cent-mille papas et mamans du jour qui se préparent à copuler pour faire un enfant pour dans neuf mois (plus de trois-cent-cinquante-mille naissances en 24 heures), et donc le contraindre à exister dans la poubelle Terre,
comment se fait-il que ses chers parents ne se posent pas la question de la pertinence de rajouter une victime esclave supplémentaire parmi les plus de sept milliards qui se foutent sur la gueule pour savoir comment ils vont se nourrir demain eux et leurs descendants ?

La priorité ne serait-elle pas de résoudre cette question de la contrainte d’existence dans un monde de paix, doux, beau, et aimable comme le nôtre ?

Nous ne devons rien à ceux qui nous ont imposé d’exister pour être difforme, souffrir, et mourir, et pas plus à leurs complices, leurs associés.

Ce n’est pas au créateur de juger de la qualité ni de la beauté de l’œuvre qu’il a créée.

Ce n'est pas au créateur d'affirmer péremptoirement que son paradis en est un.

La beauté attire, cette attraction est un tropisme. Il provoque une attitude de notre part. Il nous contraint à une pose devant l’objet (mental !) que l’on contemple.

La beauté est donc une focalisation du corps vers l‘objet. Cela fonctionne comme la prise de conscience. L’objet est mieux mémorisé, donc les circuits nerveux sont renforcés.

Un objet nous parait beau parce qu’il contient en lui-même formes, couleurs, dimensions, proportions, etc., qui suscitent en nous une réaction « émotionnelle » qui nous oblige à la focalisation.

La beauté est un attracteur, elle facilite la mémorisation. Mais tous les attracteurs ne sont pas beaux. Le danger est attracteur, comme la laideur.

On a tous un sens esthétique, c’est une fonction mentale commune, mais qui ne s’applique pas sur les mêmes objets.

Quelle relation y a-t-il entre beauté et nostalgie?

Un oiseau Lyre est un très bel oiseau, nul ne le conteste, sauf le ver qui est dans le bec de ce monstre répugnant. Il suffit de nous imaginer à la taille de cet asticot pour changer notre vision de la beauté.

Quelque chose peut paraitre beau à certains alors que cette chose semble laide à d’autres, par exemple une araignée.

Est-ce que ce n’est pas le fait que la crainte a été supprimée pour les premières personnes, qu’ils peuvent juger plus rationnellement de la beauté de l’araignée?

La beauté est culturelle, mais dans un système culturel le consensus n’est pas absolu. Par exemple tout le monde n’admet pas la beauté d’un engin mécanique, voiture, avion, train, architecture, etc..

La soi-disant beauté de notre espèce, ou celle de notre intelligence voire même de notre culture, ou simplement l'existence de la conscience, ne peut être un justificatif à sa mainmise sur la Nature, car aucun de ces termes n'a été défini dans l'absolu.

Rien ne justifie que notre pérennité soit nécessaire à quoi ou qui que ce soit, et pas plus à nous-mêmes.

La recherche de la beauté, ou du bonheur, sert à produire l'optimisme dans le mental des humains, cela n'a pour but que de les manipuler, et l'on ne manipule que les idiots.

L'humanité, qui se prétend intelligente, a-t-elle donc tant besoin d'idiots ?

Pour étudier correctement l'art, le beau, il faut savoir comment fonctionne la pensée, sinon il y a de fortes chances de dire des âneries.

Pour qu’il y ait de la beauté, il faut de la laideur, pour qu’il y ait du bonheur il faut du malheur.

Pour fabriquer laideur et malheur, les humains s'y connaissent.

S’il n’y avait qu’une seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la souffrance ? »

Faim
E. Berlherm (Févr. 2016)

(Pour ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici  https://youtu.be/5t6_lZi7GtA)


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