La Vie est un mécanisme,
un automatisme engendré par l’univers. Comment un mécanisme, un
automatisme, peut-il induire la croyance, aussi bien la fonction
mentale elle-même que les multiples contenus religieux imaginés
dans le monde ?
On peut imaginer que cela
a quelque chose à voir avec l’obligation d’exister pour la
pérennité de la Vie.
On ne peut oser créer
une existence que parce que l’on sait que l’on va pouvoir la
berner sans problème, puisque la personne créée nait vierge de
significations culturelles. Mais à force de berner l’enfant, c’est
l’humanité entière qui est bernée, cela s’appelle les
croyances.
La fonction mentale
croyance est une fonction qui s’oppose à la raison. « Raisonner »,
c’est chercher et apporter des arguments à une théorie sans
chercher à la valider à priori, sa validation ou son invalidation
se fera par les arguments.
« Croire »,
c’est valider cette théorie avec certitude absolue, et dénier,
plus ou moins imperturbablement, l’existence des arguments qui
démontrent sa fausseté.
Un croyant a l’intellect
figé sur le choix qu’il a fait, oubliant qu’un seul petit
argument contradictoire suffit à invalider n’importe quelle
théorie.
« Ce croyant s’est
donc lui-même déclaré infaillible. » Le croyant croit en sa
propre infaillibilité. Dans une religion, c’est plutôt étrange,
puisque la plupart d’entre elles (toutes !) prônent
l’honnêteté, l’humilité, et la modestie.
La croyance doit être
consciente, sinon il ne s’agit que d’un automatisme de base.
L’enfant n’est pas croyant, il a simplement subi l’endoctrinement
parental et social. Naissant vierge de signification culturelle, il
s’imprègne des actions parentales puisqu’il ne peut faire
autrement qu’enregistrer le modèle présent devant ses yeux et ses
oreilles.
Le comportement religieux
dans son environnement direct devient, au même titre que la langue
maternelle, le fondement de sa culture. Son intellect en est
totalement imprégné. Le principal de cette culture tient en
quelques mots, dans le respect des parents, de la culture elle-même,
et de sa patrie.
Pour qu’il devienne
véritablement croyant, cet enfant devra faire un acte conscient
d’acceptation, et devant les autres de préférence. Ce n’est
plus de l’endoctrinement, il s’agit d’un rite de passage avec
intronisation publique rendant extrêmement difficile le reniement.
Le mot croyance est
utilisé à tort et à travers par tout le monde. Il est utilisé
comme le verbe faire, ou le mot truc, quand on parle de manière
floue, ce qui est le cas la plupart du temps. « Je crois qu’il
va faire beau demain », devrait être remplacé par « je
suppose qu’il va faire beau demain » ou « j’ai
l’impression qu’il va faire beau demain ».
Croire qu’il va faire
beau n’est pas une croyance qu’on peut comparer à la croyance
religieuse. Qu’il fasse beau ou moche, nous savons parfaitement que
nous allons le savoir le lendemain. Tandis que le « demain »
du croyant fait partie de sa croyance, c’est après la fausse mort
qu’est la mort matérielle du vivant, dont il prétend qu’il a la
certitude de son existence.
C’est sur ce lendemain
de la vie qu’est la certitude du croyant. Le croyant a besoin de ce
lendemain pour se disculper de la faute qu’il a faite (ou qu’il
va faire) en mettant son enfant dans ce monde de misère. « La
vie que je t’ai donnée n’est pas belle, mais le paradis t’attend
si tu te conduis bien avec moi ! »
La plupart de nos
pseudocroyances sont simplement de la confiance pondérée. Par
exemple, je n’ai jamais vu d’ornithorynque et jamais vu de
licorne, pourtant je fais tout à fait confiance à l’existence de
l’ornithorynque qui est pourtant un animal beaucoup plus improbable
qu’une licorne.
De la même façon, je
fais confiance aux spécialistes techniciens, de la vie quotidienne,
qui ont des connaissances plus étendues que les miennes dans leurs
domaines. Idem avec les connaissances des scientifiques, qui sont eux
aussi des spécialistes.
L’existence de quoi que
ce soit n’est pas soumise à une croyance. L’existence de quelque
chose est un fait ou pas, ce n’est pas par une décision
personnelle que la chose existe.
N’importe qui peut
croire à l’existence de n’importe quoi, mais ne devrait en aucun
cas pouvoir imposer la croyance en cette existence et tout ce qui en
découle à qui que ce soit. Ce n’est pas une question de laïcité,
c’est une question de rationalité et de santé mentale.
Il y a du mérite à se
conduire bien sans espérer quoi que ce soit, et aucun à se conduire
bien en espérant une récompense formidable, le paradis. Une
signature obtenue avec un pistolet sur la tempe n’a aucune valeur.
Signer pour le paradis avec l’enfer sur la tempe n’a aucune
valeur.
Les contenus religieux,
base des religions, sont innombrables, mais beaucoup moins que la
littérature mondiale dans les autres domaines. Nous avons, tous, une
propension à nous raconter des histoires, dont pas mal de fictions
romanesques et de contes en tous genres.
Pour n’importe quelle
religion, tout ce qui est raconté dans les autres religions n’est
que de la littérature sans fondement, ce qui fait que globalement
tous les textes religieux sans aucune exception sont considérés,
d’un point de vue démocratique, par l’ensemble des humains comme
de simples romans.
Si l’on faisait voter
l’humanité pour valider les textes religieux, on obtiendrait pour
chacun d’entre eux une large majorité les rapportant à de la
simple et mauvaise littérature.
La « fonction
mentale croyance » est une sorte de virus logiciel qui bloque
la pensée sur un contenu religieux plutôt qu’un autre.
Ce contenu est culturel,
c’est une imprégnation, je crois en ce que me disent mes parents
et mon entourage direct, mon cerveau est imprégné de leurs
explications du monde, ce qui est facile à réaliser sur la
mécanique mentale du bébé qui nait vierge de significations
culturelles.
Quelles que soient les
raisons invoquées pour la mise au monde d’un être, ça ne peut
concerner que la personne qui le conçoit. Même si l’enfant que
vous créez devait naitre immortel dans un paradis sans aucun risque,
la question de la dictature et des raisons de cette création
resterait posée.
Les capacités du cerveau
lui permettent d’analyser les raisons de l’existence. Cette
analyse lui permet de comprendre l’inutilité de l’existence et
donc l’inutilité de la procréation. Évidemment, ceux qui ne
procréent pas disparaissent avec leurs idées, et seuls subsistent
ceux qui ont inventé une raison à la pérennité de la vie.
C’est pour cela que
partout dans le monde on retrouve les idées d’immortalité et de
paradis, et accessoirement la notion de libre arbitre qui rend
responsable chaque personne, et même responsable de sa propre
existence…
Tout doit être pardonné,
car le libre arbitre n’existe pas (voir la démonstration). Cette
pseudocapacité humaine est une invention très ancienne des
croyants. Elle est une croyance commune sur Terre utilisée encore de
nos jours par les nations dites laïques (mystère et misère de
l’intellect humain. Stupides humains qui imposent l’existence,
donc le libre arbitre qui l’accompagne !!!)
Tout ce qui se décrit
est du domaine de la science, et, puisque la pensée peut se décrire,
elle est un domaine de la science, la pensée et tout son contenu
évidemment. La religion, tout ce qu’elle produit, qui est une
berlue de la pensée, ne peut donc échapper à la science et à son
analyse.
Un dieu capable de
produire l’univers, capable, petitement, de noyer le monde humain
qu’il a fabriqué auparavant, donc capable de se manifester par des
signes évidents, dieu qui se fait connaitre par la parole, parole
dévoilée dans une pseudotélépathie (la prière),
ce dieu qui ne veut pas
se faire connaitre directement par la vision, et le toucher, et autre
sens, est une invention d’hurluberlus qui cherchent à berner. Mais
pourquoi veulent-ils berner ?
À quoi servent les
religions avec leurs contenus, à quoi servent les dieux, et surtout
« la fonction mentale croyance » ?
Tout cela sert à
expliquer aux enfants pourquoi on leur a imposé d’exister alors
que ça n’était pas nécessaire, et aux femmes pourquoi elles
doivent continuer d’enfanter quand elles peuvent en mourir ou en
récolter une pathologie plus ou moins handicapante.
La vie est courte,
malsaine, belliqueuse, ton corps et ton intellect ne valent rien,
mais ça n’est pas grave puisque la vie est courte et qu’ensuite
il y a le paradis, et tu vas bientôt être immortel.
Madame, faire un enfant
avec deux chances sur mille d’en mourir, au mieux, cela s’appelle
du quasi-suicide, ce qui est, il me semble, interdit par la religion.
Monsieur, imposer à sa femme ce risque de deux chances sur mille
d’en mourir, au mieux, est un crime.
Dans le monde, il existe
toutes les variantes religieuses sur ce thème. L’invention de
l’écriture a permis de fixer les variations. Mais si les signes ne
changent plus, par contre l’interprétation de ces bouquins,
foisonnant d’inepties, dépend évidemment du lecteur.
Car comme chacun sait
l’interprétation dépend de l’expérience de celui qui lit ou
entend. Il y a donc autant de religions différentes qu’il y a
d’êtres humains religieux.
Le plus amusant sont les
contradictions de ce système : pour imposer aux enfants le
respect envers les esclavagistes que sont les parents, qui n’hésitent
pas à jouer à la roulette russe sur la tête, le corps de leur
propre rejeton, ils rajoutent les multiples menaces, de dieux qui
surveillent, de diables qui attirent pour faire le mal, et l’enfer
pour y vivre une éternité dans la souffrance.
(Mais pourquoi diable ce
Diable vous punirait-il de ce que vous faites alors qu’il n’est
pas contre vous, mais contre Dieu qu’il veut remplacer (vizir à la
place du vizir) ?)
La fonction mentale
croyance est une sorte de virus logiciel, elle bloque la cogitation,
et ça n’est pas compliqué à réaliser puisqu’elle est
implantée dans un cerveau vierge de significations culturelles. Un
enfant gobe tout, puisqu’il est « imprégné » comme
les oisillons de Conrad Lorenz. La preuve très simple à donner est
la langue maternelle, impossible d’y échapper.
Il est facile de déduire
de tout ça que ce système culturel de religions et de croyances
sert à la reproduction, donc à la Vie, car aucun être réellement
intelligent ne peut, ne serait-ce qu’imposer à quelqu’un
d’exister, et encore moins d’exister dans des conditions et avec
un corps qui ne sont pas maitrisés lors de la fabrication.
L’évolution nous a
fabriqué avec nos gros cerveaux capables de décrire et d’analyser
finement le monde. Le problème est que si on en sait trop on arrête
de se reproduire, alors l’évolution a fait la croyance qui bride
notre analyse correcte du monde.
Maintenant que nous
suroccupons la planète, il faut débrider nos gros cerveaux. Il faut
supprimer les croyances qui nous font nous reproduire comme des
lapins pour des raisons foireuses. Il n’y a ni âmes, ni dieux, ni
paradis, ni éternité, ni libre arbitre… mais il faut le savoir
pour se modifier.
Il est recommandé de
connaitre aussi intimement que possible, en utilisant méthode,
logique, raison, le fonctionnement de la pensée puisque nous la
trimbalons avec nous. L’objet d’étude est donc à notre portée,
puisque constamment avec nous.
Quelle que soit la
manière dont vous vous y prenez pour donner à un enfant une tare
physique ou mentale, même si vous faites ça en douceur avec des
drogues, c’est de la maltraitance, c’est un crime puni par la
Loi. Mais si un enfant nait avec des tares physiques ou mentales,
vous prétendez que cet enfant n’a pas été maltraité, que c’est
une simple erreur de la nature !!!
Vous prétendez que cet
enfant n’a pas à se plaindre de ses parents qui l’ont créé,
qui l’ont mis au monde alors qu’ils savaient pertinemment,
consciemment, que cette éventualité existait de le faire naitre
taré… !!!
Vous prétendez que cet
enfant est un être humain sans droit, qu’il n’a même pas celui
de naitre normal !!! L’existence ne sert à rien, qu’à
celui qui existe déjà et est conscient de cette existence. Pourquoi
faire exister une personne ayant la plus infime possibilité de
souffrir ?
C’est un immense
mystère pour moi. La nature a inventé la conscience et la croyance
pour empêcher la conscience d’être trop consciente ?
La Vie ne pense pas, elle
n’existe que par reproduction. La croyance bloque la surempathie
qui conduit à la non-reproduction, et fausse les explications
réalistes du monde au profit de contes de fées.
La création d’une
existence qui a la moindre malchance de naitre avec une tare physique
ou mentale ou encore la moindre malchance d’avoir une vie
lamentable, alors que cette création ne sert qu’à ceux qui
existent déjà, est l’oeuvre d’un idiot ou d’un sadique. Les
animaux sont idiots, les humains conscients d’une maltraitance
prénatale éventuelle sont des sadiques.
Il n’y a ni dieu ni
diable, ni un ni plusieurs. Mais par rapport à un dieu (supposé bon
et juste) qui nous aurait créés inférieur à lui dans tous les
domaines, nous serions des handicapés physiques et mentaux.
En nous créant
handicapés de naissance ce dieu serait donc un maltraitant
d’enfants. Il serait donc bien un grand et ignoble sadique, et un
infâme esclavagiste, puisqu’un être créé est créé pour
servir.
L’évolution a produit
la fonction mentale croyance pour brider notre raison qui nous dis
que la vie ne sert à rien, jamais. Contraints à pratiquer le jeu de
la Vie et le jeu social que nous n’avons pas choisi, nous avons le
droit, et même le devoir de nous révolter pour que cela cesse.
La Loi telle qu’elle
est, nous autorise à poursuivre nos parents si nous sommes
maltraités, nous le sommes constamment. La société est complice.
Sur le pack de 350 000 naissances du jour, 30% des bébés
naissent handicapés (anormaux) (et 100% de ces bébés-objets sont
handicapés comparés aux adultes).
Les humains doivent se
fournir ailleurs chez un autre grossiste ou mieux qu’ils cessent de
procréer. Les gouvernants et les parents sont répugnants de penser
que ces 30% ne sont que des dommages collatéraux.
La Vie existe par
reproduction à l’identique ou non, cela n’a pas d’importance,
pourvu que la Vie existe et produise de la vie dans un cercle
vicieux, et même très vicieux quand on cherche à comprendre
l’utilité de cette existence. C’est là que le problème
empathique et égoïste se pose.
Quand on a un gros
cerveau on doit se demander égoïstement si la vie est utile pour
soi (« être ou ne pas être » et « la vie
vaut-elle la peine d’être vécue »), et bien entendu
l’empathie pose la question de pourquoi oser faire exister une
autre personne avec tous les risques de l’absence de maitrise de la
création d’une existence, car après tout:
« La fabrication
d’une existence, la procréation, ne sert que ceux qui existent
déjà, et personne ne maitrise cette fabrication faite à
l’aveugle ».
C’est là que la
fonction mentale a dû apparaitre, pour bloquer ce type de
raisonnement. Comment profiter à la fois d’un gros cerveau et
continuer d’engendrer des enfants avec tous les risques que ça
implique pour la personne créée ? Il n’y a pas de morale
dans la création d’une existence…
Pourquoi une femme
veut-elle devenir maman et pourquoi un homme veut-il devenir papa en
faisant prendre des risques immenses à celui qui sera leur très
cher bébé ?
Même si vous créiez une
existence en lui donnant la santé parfaite, l’intelligence et le
pouvoir, le paradis et l’immortalité, il n’y aurait que pour
votre utilité personnelle qu’elle serait créé. Ce n’est pas le
cas, vous n’êtes pas capable de savoir ce qui va sortir de votre
ventre à surprise Madame, vous ne maitrisez rien de cette création,
juste le déclenchement.
Une existence ne demande
jamais à exister, et certainement pas dans les conditions
déplorables qui lui sont offertes sur Terre, où elle doit de façon
ahurissante gagner son existence, payer les dettes de ses géniteurs
et les dettes sociales contractées avant sa naissance, et garantir
la retraite de ses géniteurs et associés.
Et toute cette incroyable
stupidité reproductive galopante pour faire de la planète un
enfer ! C’est à mourir de honte de savoir que j’ai le
moindre rapport avec ça…
Il y a nécessairement
une différence entre un être humain résultant d’une création,
et un humain résultant des seuls mécanismes de l’univers. Dans le
premier cas, nous sommes créés avec des fonctionnalités décidées
par notre constructeur, et dans le second nous sommes des éléments
de l’univers adaptés à lui parce que nés de lui, mais sans
aucune intention.
Ces deux entités ne
peuvent être identiques. Depuis des milliers d’années, nous
vivons en nous croyant des êtres supérieurs. Nous sommes éduqués
par nos parents et nos sociétés comme des enfants divins, moi,
personnellement, je n’ai aucun pouvoir particulier, je ne suis pas
télépathe, et ne possède aucun libre arbitre.
J’aurais aimé être
éduqué comme tel. L’humanité a besoin de remettre tout à plat,
de la naissance à la mort. Il faut tout remettre en cause,
l’éducation, la Justice, la gouvernance, etc.. Tout est fait selon
le premier schéma, il faut tout faire selon le second schéma.
Aujourd’hui, des
millions de personnes sont stockées en prison parce que nos justices
ont décidé que d’après le premier schéma elles étaient
responsables. C’est infiniment stupide de créer un humain, de le
mal éduquer, et de l’enfermer en le punissant pour des fautes de
création et d’éducation dont il n’est pas responsable…
Pourquoi en inventant la
croyance la Vie a-t-elle eu besoin de nier son propre fonctionnement
qu’est l’évolution matérielle et culturelle ?
Réponse probable: “Nous
sommes cuits à point pour comprendre qu’il est temps de s’arrêter
de détruire, et nous sommes capables de fabriquer une vie sans
souffrance, qui n’a pas besoin pour vivre de manger la vie.”
L’idiot fait ce que son
propre corps lui demande, lui commande, sans se préoccuper de
l’autre. L’idiot crée une existence et pour se disculper auprès
de cette personne il rationalise son geste en inventant des
sornettes.
S’il n’y avait qu’une
seule question, que toutes celles, qui désirent fabriquer une
nouvelle existence, devaient se poser, elle devrait être celle-ci :
« Maintenant que
j’ai fabriqué un être souffrant, comment défaire la
souffrance ? »
Faim
E. Berlherm (Déc.
2015)
(Pour
ceux qui préfèrerait écouter ma douce voix ou parce que Maman/Papa
volontairement et Dame Nature involontairement leur ont imposé une
vue déficiente vous pouvez écouter ce texte sur YouTube, ici
https://youtu.be/qOd5VwgyeZs)
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